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deutsamen Studie „la conception positive de la societe internationale®
(p. 259/92) spricht sich der Florentiner Völkerrechtslehrer nach scharfer
Ablehnung naturrechtlicher Auffassungen dahin aus (p. 263): „.....
a l’examen d’une methode rigoureuse, l’affirmation de Yuniversalite du droit
international exige la demonstration de l’existence tout au moins de quel-
ques-unes des regles de cet ordre juridique qui soient obligatoires pour tous
les Etats de l’univers en tant qu’ils ont contribue par des traites ou par
des coutumes & leur formation ou qu’ils y ont adhere d’une maniere cer-
taine. La doctrine moderne aurait donc dü partir du principe fondamental,
selon laquelle la sphere d’application de chaque regle du droit international
se mesure au nombre des Etats qui la reconaissent ouvertement et avec
ce criterium, rechercher, s’il y a des regles, coutumieres ou conventionelles,
egalement reconnues par tous les Etats de l’univers. Il est entendu que
cette recherche ne s’applique qu’aux Etats qui entretiennent des relations
internationales continues et regulieres auxquelles une discipline juridique
est necessaire. Ceci, toutefois, nous ameEne, en pratique, & etendre le möme
examen & tous les Etats indistincetement, sans tenir compte des differences
de constitution ou de civilisation, A raison de l’impossibilite ou l’on est de
concevoir, & notre Eepoque, un Etat vivant completement en dehors du
commerce et partant du droit international. Au cas oü cette recherche
aurait donne un resultat affırmatif, la doctrine aurait ete ramene par
d’autres voies & la these traditionelle de l’universalit&e de la societe et du
droit international. Les differentes societes juridiques correspondant au
spheres d’obligation des diverses r&gles de droit international auraient tou-
tes ete reunies et comprises dans un cercle unique d’etendue universelle,
constitu& par un certain nombre de principes juridiques communes & tous
les Etats“. Ich habe geglaubt, diese Stelle auch im beschränkten Rahmen
einer Besprechung wörtlich wiedergeben zu müssen, bildet sie doch den
Kern der ganzen Abhandlung CAVAGLIERIS. Aus ihr erhellt einmal die —
in der Abhandlung weiter ausgeführte — prinzipielle Zulässigkeit des Bei-
tritts aller Staaten, d. h. aller organisierten, seßhaften Nationen zur
Völkerrechtsgemeinschaft und die Anerkennung des Nebeneinanders der von
TRIEPEL in seinem „Völkerrecht und Landesrecht“ so scharf ausgearbeiteten
Begriffe „partikuläres“ und „universelles“ Völkerrecht. In letzterer Hinsicht
ist es ganz besonders hervorzuheben, daß der Verfasser die Existenz eines
universellen Völkerrechts bejaht. In der Tat gibt es neben den zahbl-
reichen Gebieten partikulären Völkerrechts (hierunter fallen z. B. — und
insoweit sind die Ausführungen Cs. zu modifizieren — die zahlreichen Sätze
des angloamerikanischen Völkerrechts) eine ganze Anzahl von Prinzipien,
deren Anerkennung dem Wesen des Völkerrechts immanent ist. Es ge-
hören hierzu einmal einige der sogen. „Grundrechte“ (Anerkennung der
Rechtssubjektivität aller zur Völkerrechtsgemeinschaft gehörender Staaten,
deren Gleichheit, deren Unverletzlichkeit), die ich bereits im vorigen Jahre
Archiv des öffentlichen Rechts. XXX. 1/2. 2]