— 491 —
nungsformen schaden könnte und tue alles, was jene
zuverwirklichenundzuentwickeln geeignetist“
„Des lors, la question souvent discutee de savoir quel est le but de
l'Etat, ou plus exactement de la puissance publique, se r&soud de la ma-
niere suivante: la puissance politique a pour but de realiser le droit; elle
est obligee par le droit de faire tout co qui est en son pouvoir pour as-
surer le regle du droit. L’Etat est fonde sur la force, mais
cette force est legitime lorsquwelle sexerce confor-
mement au droit...“ (8. 41) Si l’Etat ou plus exactement les gouver-
nants, detenteurs de la puissance publique, sont obliges d’asssurer le de-
veloppment de la culture, de cooperer au progres materiel, intellectuel et
moral, c’est precisement parce qu’ils sont obliges de realiser le droit;
cest parce quela regle de droit impose aux gouver-
nants, commeätouslesindividus, desobligatiunsposi-
tives et negatives, qui se ramenenttoutes Acesdeux
obligations generales: ne rien faire de contraire &la
solidarite sociale et cooperer dans la mesure du pos-
sibleä& sa realisation? (S. 42)“.
Wann liegt nun aber dieses, das Individuum als nichts, die Gesellschaft
als alles betrachtende Handeln vor? Darüber eben sagt uns D. nichts;
vielmehr bleibt es dem herrschenden oder beherrschten) Individuum über-
lassen, von sich aus festzustellen, ob sein Tun mit der — nach des Ver-
fassers Meinung noch dazu schwankenden und ewigem Wechsel unter-
worfenen — regle de conduite vereinbar ist. Denn seine oben wiederge-
gebene Auffassung von dem Inhalt jener Regel ist nicht etwa — das weist
D. weit von sich — das Naturrecht in der bisher bekannten Umschreibung
als von Ort und Zeit unabhängiges Recht. Einen derartigen, ihm häufig
gemachten Vorwurf weist D. nicht ohne Entrüstung zurück '°. Und doch
8 Gute Kritik bei HAURIOU, „les idees de M. Duguit“, Extrait du Re-
cueil de l& gislation, 1911, p. 35: „de ce que l’'homme ne peut vivre qu’en
societe, on tire cette conclusion qu’il vivra d’autant mieux que cette soci-
ete sera plus intense; qu’en sait-on? Il se peut fort bien qu’un peu de
societe soit necessaire & l’homme et que beaucoup de societe lui soit nui-
sible. Le fait d’experience, ä& savoir que l’homme ne peut vivre en dehors
de la societe, ne vous renseigne pas du tout sur le degre d’interd&pendance
sociale que l’homme peut supporter . . .*
® Neuestens von PLATON, pour le droit naturel, 1911, p. 97 ff, ein
Büchlein, das durch seine scharfsinnigen (nur vielleicht etwas zu salopp
geschriebenen) Ausführungen über DUGUITs frühere Schriften verdiente, ge-
lesen zu werden.
108,18: „La regle de droit telle que nous la concevons, n'est pas
une rögle ideale et absolue, de laquelle les hommes doivent travailler & se
rapprocher chaque jour davantage; elle est uneregle variable et changeante.“
Archiv des öffentlichen Rechts. XXX. 3. 32