Schuwalow's Brief an Bismarck. 257
à la peine due vous vous étes donnée de T’écrire et au temps
précienz (quand c'est le votre) qu'’elle vous a codté!
Cette lettre restera un des meilleurs souvenirs de ma car-
rière politique et je la léguerai à mon flls.
Eloigné depuis un an de Berlin et de Pétersbourg, le
doute s'était emparé de moi.
Je pensais que ce qdui avait existé — Wexistait peut-
etre plus. Vous m'en donnez la preuve contraire. Je m'en
réjouis en bon Russe et de tout mon cceur.
Si je n'avais pas retrouvé en vous, cher Prince, l’homme
qui ne varie jamais ni en politique, ni dans sa bienveillance
pour ses amis, — CE'est alors pour le coup qdue j'aurais vendu
mes fonds russes comme vous aviez voulu le faire il y a trois
ans, parce que vous aviez une trop haute opinion de moi.
J’'ai copié quelques passages de votre lettre et les ai
envoyés à mon Empereur. Je sais que cela lui fera plaisir
de les lire. Toutes les fois qufil s'est trouvé en contact
direct avec vous, il en est résulté du bon et de Futile; or lire
ce qdue vous Ccrivez à quelqufun due vous honorez du titre
d’ami, c'est pour I’Empereur, comme s'il était en rapports
directs.
die ungusweichliche Nothwendigkeit des Rücktritts, der in diesem Falle
nur die traurige Wahrheit sagt.
Wenn Gott mir erlaubt, noch einige Jahre der Ruhe im Privat-
leben zu genießen, so bitte ich Sie um die Erlaubniß, die guten freund-
schaftlichen Beziehungen mit Ihnen, lieber Graf, fortzusetzen, die das
amtliche Leben mir erlaubt hat anzuknüpfen, und einstweilen bitte ich
Sie, den Ausdruck der Gefühle zu genehmigen, mit denen ich Ihnen
aufrichtig ergeben bin.
v. Bismarck.
Ich bitte um Verzeihung wegen der Verspätung meiner Antwort,
ich habe während elnes Zeitraumes von 14 Tagen sehr viel Schwierig=
keit gehabt, eigenhändig zu schreiben, eine Art Krampf, die mich jetzt
noch genirt, wie Sie es an meiner Schrift sehen werden. Doch habe
ich mich nicht der Hand eines andern bedienen wollen, um Ihnen zu
schreiben.
Otto Fürst von Bismarck, Gedanken und Erinnerungen. II. 17