376 Zweiundzwanzigstes Kapitel 8. Sept. 1872
Mon cher Oncle. — Votre lettre si amicale du 16/28 juillet,
pour laquelle je Vous ai déjä remercié par téléegraphe, m’a
fait un plaisir véritable. J’avais effectivement lüntention
d'employer la fin du mois d’'acüt à des courses d’inspection
dans le midi de la Russie, mais ayant appris par le Prince
Reuss, due ma présence à Berlin, simultanée avec celle de
I’ Empereur d'Autriche, éetait desirée par Vous, je me Suis
empressé de m’'arranger de facon à pouwoir me rendre à Votre
aimable invitation.
Je pense Ccomme Vous, mon cher Oncle, due notre entre-
Vue à trois pourra avoir une importance fort grave pour lintérét
du bien-ötre de Nos états et de la paix du monde. Que Dien
nous vienne en aide!
Quant à la joie immense de Vous revoir je crois M’avoir
besoin de vous en parler, car l’affection due je Vous porte
mm’est pas chose nouvelle pour Vous.
Je me fais aussi une véritable föte de revoir Votre brave
et belle garde à laquelle je suis fier d’appartenir gräce à Votre
Constante amitié, dont Vous m’'avez donné une si belle preuve
sous les murs mémes de Paris.
Je Vous demande la permission d’amener avec moi mes
fils Alexandre et Wladimir, car je tiens, comme Vous le savez,
à ce due les sentiments qdui nous unissent et due nous avons
hérités de Nos Parents puissent se conserver et se perpétuer
aussi dans la nouwelle génération.
Le Prince Reuss ayant communiquè Votre gracieuse in-
Vitation à mon fröre Nicolas, il en a été trés heureux et me
précédera à Berlin de quelques jours, si Vous le permettez.
La présence de Vos officiers distingués à nos cdceupations,
en camp de Krasnoe-Selo, füt une grande satisfaction pour moi,
et Jvespère qdu’ils en auront emporté un aussi bon souvenir due
celui qdu’ils ont laissé parmi nous.
Ohl que je me réjouis de la perspective de Vous répôter
de vive voix l’assurance de l’amitié sincère avec laquelle je
suis, mon cher Oncle, Votre tout dévoué neven et ami
Alexandre.
8. September. Heute gab es beim Chef ein großes Diplo-