par quelque acte de violence ou d'au-
torilé arbilrairc, soit clandeslinement.
II es! en conscquence delendu qu’un
détachement wmililaire ou civil, quel-
dwil soit, ou quelquc Cmissairc sccret,
Vbasse dans ce but la krontière des deux
Zlals.
Si, de la part de lo Poissance ré-
clamanlte, la poursuile Tun ou de plu-
sicurs déserteurs, Findividus sujels au
serrice mililaire, ou de criminels qui
sc sont sauvés, a été ordonné6e au
moyen Tun délachement militaire ou
civil, ou de toute aulre manierc, celte
oursuile ne devra s'élendre que jus-
qu'à la frontière qui sépare les deux
Ltats. Là le détachement devra s'ar-
réler, et un seul homme passera la
frontière. Celui-ci s'abstiendra de tout
acte de violence ou d'autoritè privée,
et s'adressera au sonctionnaire mili-
lairc ou civil compélent, pour lui laire
la demande de Textradition, en lui ex-
hibant Tacte de réquisilion de ses su-
érieurs. Ce délégut sera regu avec
éö6 Ggards duc les deux Gouvernements
se doivent mautuellement, et lon pro-
cédera ensuite conlormement aux ter-
mes de la présente Convention.
Article XIX.
Tout acte d’autorilé du’un employ)c
civi! ou mililaire de lun des deux
Elats cxercera sur le territoire de
Taulre, sans y avoir dléc expressément
autorisc par les lonctionnaires mili-
taires ou civils compélents de cc der-
nier Elat, sera considérc comme une
violation de territoirc et puni en con-
séquence.
S’iil s'élève des doutes sur le sait
mème de la violation de territoire, ou
sur les circonstances particulières qui
Tonl accompagnéc, il sera Glabli une
commission mixic, Présidéer par le Com-
missaire de la parlic lüséce. Les Com-
missaires Derpétuels, Gésignés d'avance
208 —
Staates verfolgt werden. Es ist da-
her untersagt, daß zu diesem Zwecke
irgend ein Militair= oder Civilkommando
oder geheimer Abgeordneter die Grenze
beider Staaten überschreite. Ist von
Seiten der reklamirenden Macht die
PVerfolgung eines oder mehrerer De-
serteurec, oder Militairpflichtiger, oder
geflüchteter Verbrecher mittelst eines
Militair= oder Civilkommando's, oder
auf andere Art verfügt worden, so darf
sich diese Verfolgung nicht weiter als
bis zur Grenze, welche beide Staaten
von einander trennt, erstrecken. Hier
muß das Kommando Halt machen,
und nur ein Mann darf die Grenze
überschreiten. Dieser muß sich, bei
Enthaltung feder Ausübung von Ge-
walt oder Eigenmacht, unter Vorzei-
gung des Requisitionsschreibens seiner
Vorgesetzten, an die kompetente Mili-
kair= oder Civilbehörde wenden und auf
die Auslieserung antragen. Ein solcher
Abgeordneter wird mit densenigen Rück-
sichten, welche beide Gouvernements
sich gegenseitig schuldig sind, empfangen
werden, und das weitere PVerfahren
erfolgt sdann nach der Vorschrift des
gegenwärtigen Vertrages.
Artikel 19.
Jede amtliche Handlung, welche ein
Civil= oder Militairbeamter des einen
der beiden Staaten auf dem Gebiete
des anderen Staates ausübt, ohne von
der kompetenten Militair= oder Civil=
behörde dieses letzteren Staates dazu
ausdrücklich ermächtigt zu seyn, soll als
eine Gebietsverletzung angesehen und
demgemaß bestraft werden.
Wenn sich Zweifel über die That-
sache der Gebictsverletzung selbst oder
über die besonderen Umstände erheben,
welche sie begleitet haben, so soll eine
gemischte Kommission unter Vorsitz des
Kommissarius des verleßten Theiles
niedergesetzt werden. Beständige, hierzu
im