Full text: Deutsches Kolonialblatt. XXIII. Jahrgang, 1912. (23)

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II. 
Erläuterungen zu den Bestimmungen des Vertrages 
vom 4. November 1011 über die Grenzführung. 
Artikel 9. 
Die Grenze soll am Ostufer der Monda-Bai 
von einem Punkte ausgehen, welcher 8 km süd- 
lich des Breitengrades des Kap Akanda liegt. 
Im Falle, daß die Mündung des Massolié- 
Flusses südlich von diesem Punkte gelegen sein 
sollte, soll die Grenze von dem Talweg dieser 
Mündung ausgehen. 
Die Grenze der territorialen Gewässer in der 
Monda-Bai soll an dem Treffpunkt der maritimen 
Hoheitsgrenzen Deutschlands und Frankreichs vor 
den Küsten von Kamerun und Gabun ansetzen 
und dann durch die Mittellinie zwischen der 
Ost= und Westküste dieser Bai gebildet werden 
bis zu einer Linie, welche die Küste lotrecht im 
Ausgangspunkt der Landgrenze am östlichen Ufer 
der Monda-Bai trifft. 
Artikel 10. 
Die Führung der Grenze an der Südostecke 
von Spanisch-Guinea darf keine Unterbrechung 
des deutschen Gebietes herbeiführen. Deutschland 
wird daher an der Südostecke von Spanisch-Guinea 
ohne Kompensationsleistung ein Gehbietsstreifen 
sichergestellt, der unter Berücksichtigung der 
Bodengestaltung für den Bau einer Straße und 
einer Eisenbahn hinreicht. Zu diesem Zwecke 
werden die Kommissare ihre Untersuchungen auf 
einen hinreichend breiten Raum zu beiden Seiten 
der ideellen geraden Linien des Abkommens vom 
4. November 1911, nämlich vom Ausgangspunkt 
an der Monda-Bai bis zur Südostecke von Spa- 
nisch-Guinea und von da bis zur Einmündung 
des Dschua in den Iwindo ausdehnen. 
Die natürlichen Grenzen südlich von Spanisch= 
Guinea und östlich des 8. Längengrades (von 
Paris) sind tunlichst so zu wählen, daß das deutsche 
Gebiet an dieser Stelle keine weitere Verschmäle- 
rung erleidet. 
Zu diesem Zwecke werden die Kommissare unter 
Umständen die durch die Annahme natürlicher 
Linien bedingten Kompensationen an einer anderen 
Stelle der Grenze zu suchen haben. 
Artikel 11. 
Dem Vertrage gemäß soll der ehemalige Posten 
und das Dorf Madjingo, wie es auf der Karte 
von Delingette verzeichnet ist, bei Frankreich ver- 
Titre II. 
Précisions sur les stipulations du traité du 4 no- 
vembre 1911 au sujet du tracé de la frontikre. 
Article 9. 
La frontière sur la cöte orientale de la 
baie de Monda partira d'’un point situé à 
8 kilomeètres au Sud du parallelie de la pointe 
Akanda. 
Dans le cas on I’embouchure de Ila rivière 
Nassolié serait situce au Sud de ce point, la 
frontière partirait du talweg de cette em- 
bouchure méme. 
A partir du poeint de rencontre les limites 
territoriales maritimes de la France et de 
I1/Allemagne en face des cötes du Gabon et 
du Cameroun, la limite entre les eaux terri- 
toriales des deux pays dans la baie de Monda 
sera constituée par la ligne mediane entre les 
côötes occidentale et orientale de cette baie 
jusqu'fä une ligne perpendiculaire à la direc- 
tion de la cöôte et aboutissant au point de 
départ de la frontière terrestre sur la rive 
dorientale de la baie de Monda. 
Article 10. 
La détermination de la frontière à I’angle 
Sud-Est de la Guinée Espagnole ne compor- 
tera pas de rupture de continuité dans le 
territoire allemand. 
II sera assuré à I'’Allemagne, à l’angle 
Sud-Est de la Guinée Espagnole, sans qu’’il 
Jait lieu à compensation, I’espace suffisant 
pour la construction d'’une route et d’une 
voie ferrée, en tenant compte de la configura- 
tion du terrain. A cet effet, Ies Commissaires 
Gtendront leurs études sur une largeur suffi- 
sante des deux cötés des lignes droites théo- 
riques indiquées par la Convention du 4 no- 
vembre 1911, c'est-à-dire du point déterminé 
sur la baie de Monda à D’angle Sud-Est de 
la Guinée Espagnole, et de cet angle au con- 
fluent du Djouah avec I’Ivindo. 
Les frontières naturelles au Sud de la 
Guinée Espagnole et à IEst du Zme degré de 
longitude (de Paris) seront autant que pos- 
sible choisies de manière que la largeur du 
territoire allemand sur cette partie de la fron- 
tière ne soit pas réduite. 
A Ccet effet, les Commissaires auront, le 
cas échéant, à rechercher, sur une autre partie 
de la frontière, les compensations néccssitées 
par PFadoption de frontières naturelles. 
Article 11. 
Conformément au traité la frontière laissera 
à la France I’emplacement de l’ancien poste 
et du village de Madsingo indiqué sur la carte 
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