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déclaration catégorique dont le prix cüt grandi à
etre donnée de bonne gräce. II donna son
ssentiment mais Ienveloppa d'une forme ré-
servée et froide dui n'’enleve rien, il est vrai,
à sa portée mais qui ne révele du'’une mé-
dioere sympathie et ne semble pas attester un
désir bien vif de complaire au Gouvernement
de I’Etat.
La réponse de Mr. Bourée à Ar. van Eet-
velde était ainsi coneu; elle était datée du
29 avril:
"’ Vous m’'avez fait P’honneur de m’'’éCcrire à
la date du 22 avril une lettre qdui a pour
objet d'’établir que I’Association Internationale
Afrficaine, lorsqu’'elle a contracté avec le Gou-
vernement de la République l’arrangement de
1884, confirmé par la lettre du 5 février 1885
n'avait entendu, qu'fen cas de réalisation de
ses possessions, le droit de préférence reconnu
à la France envers toutes les autres Puissances
put etre opposé à la Belgique dont le Roi
Léopold était Souverain.
Vous ajoutez du’'il allait de soi, toutefois,
aue I’Etat du Congo ne pourrait céder ces
memes possessions à la Belgique sans lui
imposer Pobligation de reconnafttre le droit de
bréférence de la France pour le cas on elle
voudralt elle-méme les réaliser.
Vous faites remarquer, d’'autre part, qdue
ces explications n'enlèvent ni ajoutent rien
aux actes rappelés ci-dessus; qdue loin de leur
ötre contraires, elles ne font qufen constater
le sens el due tel est bien celui du'’y) a
attribuk lI’auguste fondateur de I’Association
Internationale Africaine en les autorisant.
En vous accusant réception de votre lettre,
je suis autorisc de vous dire qdue je prends
acte au nom du Gouvernement de la Répu-
bliqdue de ’interpreétation du’elle renferme et
qui vous présentez comme ayant toujours 6t6
celle uue vous avez attachée à la convention
de 1884, en tant que cette interprétation n’'est
bas contraire auxs actes internationaux pré-
existants“.
Ces deux lettres lurent livrées à la publi-
cité en 1890. On les produisit à la Chambre
des Représentants lorsqu’felle fut saisie de la
convention de pret conclue le 3 juillet 1890
entre le Gouvernement de I’Etat Indépendant
et le Gouvernement belge on se trouvaient en
outre réglées les conditions d'une cession
Gventuelle des territoires et des droits de
souveraineté de lI’Etat du Congo à la Belgique.
L'arrangement de 1887 Satisfit tout le
monde, seule une voix discordante s'éleva.
r*
wenn gern gegeben, ihren Wert erhöht haben
würde, zu tun. Sie gab ihre Zustimmung, aber
hüllte sie in eine zurückhaltende und kalte Form
ein, die ihr zwar nichts von ihrer Bedeutung
nahm, aber doch eine sehr mäßige Zuneigung
enthüllte und keine sehr lebhafte Geneigtheit er-
kennen ließ, der Regierung des Staates zu will-
fahren.
Die vom 29. April datierte Antwort Bourées
an van Eetvelde lautete, wie folgt:
„Sie haben mich unter dem 22. April mit
einem Brief beehrt, der bezweckte, festzustellen,
daß die Association Internationale Africaine, als
sie mit der Regierung der Republik das durch
das Schreiben vom 5. Februar 1885 bestätigte
Abkommen von 1884 abschloß, nicht der Ansicht
war, daß im Falle eines Verkaufs ihrer Besitzun-
gen das Frankreich vor allen anderen Mächten
eingeräumte Vorzugsrecht gegen Belgien, dessen
Herrscher der König Leopold ist, geltend gemacht
werden könne.
Sie fügen hinzu, daß es indessen selbstver-
ständlich sei, daß der Kongostaat diese Besitzungen
nicht an Belgien abtreten könne, ohne ihm die
Verpflichtung aufzuerlegen, das Vorzugsrecht
Frankreichs für den Fall anzuerkennen, daß es
dieselben selbst wieder abstoßen will. Sie be-
merken anderseits, daß diese Darlegungen die
vorstehend erwähnten Erklärungen weder ab-
schwächen noch ihnen etwas hinzufügen sollen;
daß sie vielmehr, weit davon entfernt, ihnen ent-
gegen zu sein, nur dazu dienen sollen, ihren
Sinn festzustellen und daß dies auch der Sinn
ist, den der erhabene Gründer der Association
Internationale Africaine ihnen zuschreibt, indem
er sie zugleich genehmigt.
Indem ich den Empfang Ihres Briefes be-
stätige, bin ich ermächtigt Ihnen zu erklären, daß
ich im Namen der Regierung der Republik von
der in ihm enthaltenen Auslegung, insoweit diese
Auslegung nicht früheren internationalen Verein-
barungen widerspricht, Kenntnis nehme, von der
Sie angeben, daß sie immer diejenige gewesen
sei, die Sie dem Abkommen von 1884 bei-
messen."
Diese beiden Briefe wurden 1890 veröffent-
licht. Man legte sie der Repräsentantenkammer
vor, als diese mit dem Darlehnsvertrag besaßt
wurde, der am 3. Juli 1890 zwischen der Re-
gierung des Unabhängigen Staates und der bel-
gischen Regierung abgeschlossen war, in dem unter
andern auch die Bedingungen einer eventuellen
Abtretung der Gebiete und Souverainitätsrechte
des Kongostaats an Belgien geregelt waren.
Das Abkommen von 1887 befriedigte alle
Welt, nur eine abweichende Stimme orhob sich.