Full text: Deutsches Kolonialblatt. XXVII. Jahrgang, 1916. (27)

W 108 20 
10, au matin, sous la gurde de 15 hommes, et 
le lendemain, il envoic les hommes qu'’il à 
arrestcs. Ces hommes sont done arrivés le 
lendemain de l’arrivée de Stokes. Celui-ei 
est arrivé le 13 après midi et le lendemain 
sont arrivés les hommes du'lHenry avait 
arrötés au campement de Stokes. 
M. le Procureur d’Etat: Je répete ma 
duestion: Lothaire a-t-i11 recu avis de 
arrestation de ces hommes par Henry? 
Me. Desaegher (Verteidiger): II a dit qdu'il 
n’'en savait rien. 
Bei der später folgenden Vernehmung des 
Leutnant Henry kam der Staatsanwalt auf diesen 
Punkt zurück. Er handelte hierbei offenbar nicht 
aus eigenem Antrieb, um die Wahrheit klarzu- 
legen, sondern unter dem Druck der Anwesenheit 
des englischen Vizekonsuls Arthur. Lord Salis- 
bury hatte nämlich ausbedungen, daß ein Ver- 
treter der englischen Regierung bei den Gerichts- 
verhandlungen in Boma anwesend sein könne. 
Man hatte englischerseits zunächst sogar gefordert, 
daß dieser Vertreter berechtigt sein solle, Fragen 
an den Angeklagten zu richten. Dieses Verlangen 
war aber vom Kongostaat als ein unberechtigter 
Eingriff in die Autorität des Gerichtes entschieden 
abgelehnt worden. Man hatte sich schließlich 
darauf geeinigt, daß der englische Konsul berech- 
tigt sein sollte, aus einer vorher zwischen dem 
Kongostaat und England vereinbarten Liste von 
64 Fragen solche durch Vermittelung des Staats- 
anwaltes bzw. des Gerichtspräsidenten nach Gut- 
dünken dem Angeklagten vorlegen zu lassen. Unter 
diesen vereinbarten Fragen befand sich unter 
Nr. 10 die folgende verfängliche: „Any evidence 
to the effect that Mr. Stokes was coming with 
large force to attack the Belgians and 
relievre Kibonge, must be looked upon as 
false, and probably given by the witnesses 
t0 please the Europeans and save themselves. 
— It is known that Mr. Stokes left all his 
guns except 10 at Kwa Mpeni.“ 
Bei der Vernehmung von Leutnant Heury 
nahm also der Staatsanwalt notgedrungen diesen 
Punkt, an dem die vom Kongostaat so gut in- 
szenierte Vorbereitung der Gerichtsverhandlung 
eine Lücke zeigte, die dem Blick des englischen 
Konsuls nicht entgangen war, wieder auf. 
M. le Procureur d’Etat: Je désire savoir 
si le licut. Henry a donné à son chef avis 
de Harrestation de ces 300 ou 400 hommes 
armés. 
M. Henry: T’ai donné avis, au comman- 
dant Lothaire, de l’arrestation des gens de 
Kilonga-longa. 
  
Je dois avoir déclaréc, dans une lettre, 
du’il y avait 300 ou 400 de ces gens armés de 
fusils de diverses espöces; j’ai envoyé ces 
fusils deux jours après l’arrestation de Stokes 
et le rommandant Lothaire les a reckus. 
M. le Procureur (’Etat: Je voudrais qdue le 
lieut. Henry me montre la lettre écrite à son 
chef et dans laquelle il dit qu'il a arrẽtẽ 300 ou 
400 hommes. 
M. Henry: de u’'ai pas indiqué le chiffre 
dans ma lettre. J’ai dit que j'’ai arrété les 
chefs aver les gens qui les accompagnaient. 
(Das ist ein direkter Widerspruch zu seiner eben 
vorausgegangenen Aussagel) 
Me. Desaegher (Verteidiger): Le 
n’est pas indiqué. 
M. le Président: Je crois, si mes souvenirs 
sont exacts, que le chiffre n’'’a pas été indiqué 
par le lieut. Henr)y. 
M. le Procureur d'’Etat: Je désire savoir 
si le lieut. Henry a dit qu’il avait arrété. 
avec Stokes, une bande armée sous le com- 
mandement de deux chefs. 
M. le Président: Voici ce qu’il importe de 
savoir: Lothaire a-t-i! su due, au moment 
Oou Stokes a été arrdté à la Lindi, ce dernier 
avait avec lui non sculement les 26 soldats, 
mais deux nyamparas marchant à la suite de 
Stokes avec 300 ou 400 Arabes? Lothaire 
rẽpondu qu’'il ne se souvient pas avoir appris 
ce renseignement de Henry. 
M. le Procureur d’Etat: La question 
n'’est pas la meme pour moi. Henry est 
officier sous les ordres de Lothaire et il ne 
juge pas devoir dire à son chef due Stokes 
est accompagné de 400 hommes! Voild la 
pbortée de la question. 
M. Henry: Je ne pouvais pas avoir de 
Chiffre exact, parce due je M'avais pas le 
loisir de compter les fusils. Si Jj’avais eu ce 
loisir, Jaurais d’abord interrogé tous les gens 
duc Jarrstais. 
Or, pour compter des fusils et des gens. 
je n’'avais pas à faire mourir de faim mes 
hommes dans la fkoräét. 
M. le Président: II résulte de la déelara- 
tion de Michaux, dont je donnerais lecture 
au tribunal. qu'il y avait, lors du jugement 
de Stokes à la Lindi, environ 400 ou 500 
individus. 
M. le Procureur d’Etat: La question M'est 
Das la méme pour meoi. 
M. le Président: J'’en saisis l’importance. 
Vous vous éstonnez de ce due Henry n’w'ait pas 
Cerit à Lothaire du’il avait arröté également 
400 Ou 500 hommes. Lie tribunal appréciera. 
chiffre
	        
Waiting...

Note to user

Dear user,

In response to current developments in the web technology used by the Goobi viewer, the software no longer supports your browser.

Please use one of the following browsers to display this page correctly.

Thank you.