Full text: Deutsches Kolonialblatt. XXVII. Jahrgang, 1916. (27)

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notice an article, which appeared in the Times 
of Wednesday the 25 march, entitled „The 
king of the Belgians and the Congo Free State.. 
They take this opportunity of notifying Fou, 
for the information of His Majesty the King, 
that in April 1890, this Company despatched 
Mr. Josef Thomson to Central Afrvica with in- 
structions to obtain as manz treaties and con- 
cessions as he could from native independent 
rulers. 
My Directors are informed by cablegram 
that Mr. Thomson has secured very important 
concessions from M’Siris) as well as from 
other native chiefs. Having regard to the 
friendly relations existing between this Company 
and the Congo Free State, m Directors think 
it only right to at once send Fou the above 
information. 
(S.) Weatherley), 
Scerctary. 
Auf dieses Schreiben erging folgende Antwort: 
Palais de Bruxgelles, le 13 avril 1891. 
Messieurs, 
Votre lettre du 9 avril dernier a causé au 
Roi une très pénible surprise. 
Sa Majesté dui entretient depuis longtemps 
avec vos principausx directeurs des relations 
suivies, ne pouvait en effet s'attendre à ce 
due des agents relevants d'’eux aient cherché 
et réussi, d’après vous, à obtenir de M’’Siri 
Ou d'autres, dans les territoires de I’Etat Indép. 
du Congo, et cela au mépris des lois de cet 
Etat et des actes internationaux, des con- 
cessions importantes. 
L.'Etat du Congo ne peut reconnaitre aucune 
efficacité aux concessions d’ont ill s’agit et je 
suis chargé de vous informer qu’il les tient 
et les tiendra pour nulles et non avenues. 
(s.) Comte d’Oultremont. 
Messieurs les Présidents et Membres 
du Conseil d’Administration de la 
British South Africa Co. 
à Londres. 
Unter dem gleichen Datum legte der Kongo- 
staat energischen Protest gegen die Verletzung 
seiner Souveränitätsrechte durch Vermittlung der 
Britischen Gesandtschaft bei der englischen Re- 
gierung ein. Am 23. April 1891 richtete der 
König persönlich folgendes Schreiben an Baron 
Greindl, den belgischen Gesandten in Berlin: 
Cher Baron, 
Je vous remercie de votre lettre du 20 avVril. 
Je ’ai reçue avec plaisir. Le Comte de Borch- 
*) M'Siri war der Oberherrscher von Katanga. 
  
grave vous enverra copie de la lettre de la 
British South Africa Co., au Comte d’Oultre-- 
mont, de la réponse du Comte d'Oultremont 
et de la protestation officielle de I’Etat Indé- 
pendant remise à Lord Vivian. 
Les directeurs de la Br. S. A. Co. dinaient 
chez moi, m’invitaient chez eux et pendant ce 
temps envahissaient secrètement le Katanga 
pour m'en voler le mien. Mes agents pour 
Roccuper le Katanga étaient partis avant ceux 
de la Br. S. A. Co. mais sur les assurances si 
formelles du Gouvernement Anglais due mes 
droits seraient respectés, je leur avais prescrit 
de pas se häüter et de battre les Arabes, ce 
du'ils ont fait. 
Je crois qdue le Foreign Office est duelqdue 
Peu satisfait de la Br. S. A. Co. et de la bru- 
talité de ses agissements. Le Katanga est dans 
la zöne d’on le traité de Berlin impose la mé- 
diation ou l’arbitrage avant de passer aux 
hostilitkcs. La Br. S. A. Co., en guerre avec 
les Portugais déjà, va chercher à contester 
les Boers et à attaquer tous ses voisins. 
Peut-étre les Allemands voudraient-ils dire 
duelques mots sérieux à Lord Salisbury afin 
d’empècher, lorsqu'il en est encore temps, la 
situation de s’'accentuer. Cela fortifierait, je 
crois, Lord Salisbury. Si vous partagez cet 
avis, voyez à en parler avec le chancelier en 
lui portant encore une fois mes meilleurs 
messages. 
Je crois qu’il est temps d'’arreter les em- 
bièetements de la Br. S. A. Co. et qdue le moment 
est bon. 
Venillez, cher Baron, me bien croire 
Votre tres affectionné 
(s.) Léo pold. 
Am 19. Mai 1891 berichtete der deutsche 
Botschafter Graf Hatzfeldt aus London nach Ber- 
lin, daß er eine vertrauliche Besprechung in der 
Angelegenheit mit Salisbury gehabt habe, welcher 
sie als eine bloße Grenzberichtigung dargestellt, 
aber versprochen habe, daß dem König Leopold 
keine Schwierigkeiten bereitet werden würden. 
So konnte dieser Raubzug der britischen Gesellschaft 
dank der deutschen Intervention als abgewendet 
gelten. Er war um so bemerkenswerter, als einer 
der Direktoren der Gesellschaft, der Herzog von 
Abercorn, bei einem Diner, welches er dem König 
im Mai 1890, also zu einer Zeit, in der die 
englischen Emissäre schon unterwegs nach Katanga 
waren, nach einer Notiz des Königs den Versuch 
gemacht hatte, für die British Sonth Africa Co. 
Konzessionen in Katanga zu erlangen, damit also 
die Souveränität des Königs über dieses Gebiet 
selbst anerkannt hatte.
	        
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