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confluent à la Likona par une ligne pointillee,
d’on il apparaissait clairement due s'’est de la
Likona seule due l’oon avait entendu s'occuper;
bien plus, il fut constaté plus tard par l’explo-
ration de Mr. Massari due la Likona-Nkundja
de la carte concordait, dans sa direction géné-
rale, aver la Likona ou Likouala. Point
„apital, d’ailleurs, P’interprétation de I’Etat du
Congo permettait lI’exécution littérale et com-
pléte du traité; on pouvait, en effet, d'un point
en amont de la Likona (Likouala) rejoindre
le 1757½e degré en suivant le bassin de cette
ririèr#e. II était impossible, au contraire, si
le point d'intersection se trouvait au deld de
I’'Oubangui, de rejoindre ce méridien sans
couper la rivière et s'éloigner de sa ligne de
faite. Une délimitation faite dans ces condi-
tions devait nécessairement violer la Conven-
tion du 5 février.
Une eirconstance nouvelle compliqua d’'’une
manièere inattendue la situation déja si difficile
où l'on se trouvait.
La commission de delimitation s'’tait réunie
et les représentants de I’Etat du Congo avaient
signés avec leurs collegues français, le 26 jan-
vier 1886, un proeès-verbal qdui fixait le point
d’'’intersection de la frontière commune en amont
du confluent de I'Oubangui. IIs 8'taient
laissés guider par les indications de la carte
et la concordance de latitude dont la France
faisait si grand état. Et contrairement aux
instructions qui leur avaient &4é données, ils
avaient négliges de procéder préalablement à
la rédaction du procès-verbal, à des investi-
Zations sur le cours inférieur de la Likona au
sujet duduel on était réduit jusqu'alors à des
conjectures et à des hypothèeses. II8 n’avaient
pas remonté la rivière et avaient omis de
rechercher s'il y avait ou non une conneité
en un endroit duelconque, entre elle et I’'Ouban-
gui; les commissaires reconnaissaient d’'ailleurs
dans leur procès-verbal due le point initial de
la frontieère Etait placé en amont de l'Oubangui;
i. devenait impossible de compléter la délimi-
tation en se renfermant dans les termes de la
convention du 5 février. Leur mission n’'était
qdufincomplèetement accomplie car ils s’'étaient
hornés à deéterminer le seul point d’aboutisse-
ment de la frontière sur la rive droite du
Congo, sans procéder à une délimitation com-
plète dui aurait, au moins, eclu toute diffi-
culté dans ’avenir.
Ces considérations determindrent le Gou-
vernement de I’Etat du Congo à faire les plus
formelles réser ves au sujet d’un acte qui, loin
de résoudre le litige pendant, éEtait de nature
punktierte Linie, woraus sich klar ergibt, daß
man sich nur mit dem Likona beschäftigen wollte;
im übrigen wurde durch die Erforschungen
Massaris später erwiesen, daß der Likona-Nkundja
der Karte in seiner allgemeinen Richtung mit
dem Likona oder Likuala zusammenfiel. Ein
wesentlicher Punkt war, daß die Auslegung des
Kongostaates die wörtliche und vollständige Aus-
führung des Vertrages gestattete; man konnte in
der Tat von einem Punkt oberhalb des Likona
(Likuala) den 17. Grad erreichen, indem man
dem Gebiet dieses Flusses folgte. Im Gegensatz
hierzu war es unmöglich, wenn der Schnittpunkt
sich jenseits des Ubangi befand, diesen Meridian
zu erreichen; ohne den Fluß zu kreuzen und sich
von seiner Wasserscheide zu entfernen. Eine
unter solchen Umständen ausgeführte Abgrenzung
mußte notwendigerweise das Abkommen vom
5. Februar verletzen.
Ein neuer Umstand verwickelte in einer un-
erwarteten Weise die an sich schon schwierige
Lage, in der man sich befand.
Die Abgrenzungskommission war zusammen-
getreten und die Bevollmächtigten des Kongo-
staates hatten am 26. Jannar 1886 mit ihren
französischen Gefährten ein Protokoll unterzeichnet,
das den Schnittpunkt der gemeinsamen Grenze
oberhalb der Mündung des Ubangi festlegte. Sie
hatten sich hierbei von den Angaben der Karte
und von der übereinstimmung der Breite, die
von französischer Seite so betont wurde, leiten
lassen. Im Gegensatz zu der erhaltenen An-
weisung hatten sie es unterlassen, vor Feststellung
des Protokolls die Erforschung des Unterlaufs
des Likona vorzunehmen, über den man bis
dahin nur auf Mutmaßungen und Hypothesen
angewiesen war. Sie waren den Fluß nicht
hinaufgefahren und hatten unterlassen zu unter-
suchen, ob sich zwischen ihm und dem Ubangi
an irgendeiner Stelle eine Verbindung befand
oder nicht. Die Kommission erkannte in dem
Protokoll übrigens an, daß der Anfangspunkt
der Grenze sich stromaufwärts des Ubangi befand;
damit wurde die Beendigung der Grenzabsteckung
unmöglich, wenn man sich an den Wortlaut des
Abkommens vom 5. Februar halten wollte. Ihre
Aufgabe war nur unvollständig erfüllt, denn sie
hatte sich darauf beschränkt, den einzigen End-
punkt der Grenze an dem rechten Kongonfer
festzustellen, ohne zu einer vollständigen Grenz-
feststellung zu schreiten, die wenigstens für die
Zukunft jede Schwierigkeit beseitigt haben würde.
Diese Erwägungen veranlaßten die Regierung
des Kongostaates, die förmlichsten Vorbehalte hin-
sichtlich einer Verhandlung zu machen, die, weit
entfernt, den schwebenden Streit zu lösen, nur