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assée, Pabsence de scrupules avec laquelle W.
#-ploite la situation ne sont pas de nature à
inspirer confiance. II faut ajouter ici que W.
est au courant de toutes les relations due
I’Etat du Congo a eues avec le trop elèbre
„Colonel Kowalsky et M. Wack).
M. le Ministre des Colonies a le choix en’ce
adui concerne M. Whiteley entre deux déeissions:
1. Rompre toutes relations avec lui sans se
Soucier des menaces qu’'il pourrait formuler
et dui n’atteindraient pas l’administration ac-
tuelle. M. Whiteley ne pourra prétendre qdue
ses services passés aient été insuffisament
rémunérés.
II est à remardquer en faveur de cette so-
lution due M. le Baron Moncheur parait
devoir étre appelé prochainement à un autre
boste ct ne pourrait en conséeduecnce se sentir
atteint par la mesure prise à I’égard de M.
Whiteley dont il semble apprécier les services.
II n’est pas impossible d’autre part due le
successcur du Baron Moncheur à Washington
montre duelqduc répugnance à continuer avec
M. Whiteley des rapports qui ont apparement
éS branlé quelque peu la situation de son hono-
rable prédecesscur. (De nombreux articles
hostiles de la presse américaine ont visé per-
sonellement M. Moncheur). II reste cependant
à liquider P’arriéré du traitement dü à M.
Whiteley pour les mois T'’octobre, novembre,
decembre 1908 et février 1909. Cette liqui-
dation présente certaines difficultés qu’il scrait
plus aisé d’exposer verbalement. M. Arnold
a proposé de les trancher de la facon suivante:
Nous devons à W. pour ces 4 mois, sur le
Pied de 40 000 fes. par an, 14 000 fes. environ.
Or le budget de 1909 ne permet de disposer
pour cet object duc de 4334 fes. M. Arnold
propose d’émettre deux mandats, l'un de
4334 fes. sur le budget de 1909, l’autre de
9 666 fes. (environ) sur le budget de 1908
(celui-ci n'est pas encore clotüré et laisse un
disponible).
2. Considérer M. Whiteley comme un mal
nécessaire et s'efforcer d’assurer sa neutralité
en lui continuant ses avantages dans une
*) H. W. Wack versichert in der Vorrede zu seinem
im geheimen Auftrag des Kongostaates geschriebenen
Buch „The Story of the Congo Frce Statc“, G. P. Put-
nams Sons, New Vork und London, 1905: „L am under
no obligation whatever to the Congo officials, nor to
his Mujlesty, and as my original intention of writing
an independent history of tbe Congo was made quite
clear to both, I regard myself us absolved from blame
should the King of the Belgians disapprove of the
straightforward story here presented. Ma this story
is true, I have satissiel myself in every particular."
So wurde im alten Kongostaat mit der Irreführung
der öffentlichen Meinung Komödie gespielt.
mesunc à figer et en le placant sous le controle
de la Légation de Belgique à laquelle il serait
rattaché par un titre à convenir. Dans ces
conditions M. Whiteley corresponderait avec le
Ministre de Belgique et, par son intermediaire,
avec le Ministre des Affaires Etrangeères qui
Ccommuniquerait au Departement des Colonies
ces informations dordre commercial. Les
rapports politiques de W. due le Ministre des
Affaires Etrangères aurait intéréet à recevoir
de premier main, seraint également com-
muniqués au Ministère des Colonies.
Les appetits de M. Whiteley font craindre
due PFadoption de cette solution nous entraine
Pour un laps de temps indéterminé à des frais
importants qui incomberaient au bucdget
colonial, elle pourrait Cgalement créer unc im-
Pression défavorable aux Etats-Unis et en
Belgiquc lorsque le public aura connaissance
de la situation officielle aecordée à W. II M’est
pas impossible d’autre part due le Gouverne-
ment américain y fkasse objection, en per-
mettant à la presse d’entourer son refus de
Ccommentaires désobligcants à F’adresse du
Gouvernement Belge.
Cette combinaison éCxigerait un arröté royal
créant un emploi nouveau ct y nommant
M. Whiteley.
M. Whiteley a rédigé un mémoire qui tend
à justifier la eréation d'une agence commer-
ciale de la colonic du Congo aux Etats-Unis.
Cette eréation pourrait probablement rendre
quelques services dans l'avenir, encore est-il
douteux due le Corps Consulaire Belge, dont
cest le devoir essenticl, ne parvienne à seen
acquitter ECgalement bien. Mais si Pon en juge
par la correspondance due W. a adresste
directement au Ministäre des Colonies depuis
trois mois et qui traite surtout de son activiés
politique, 1l est à craindre due ce projet ne
vise du’'à prolonger P’existance d'une agence
politique officieuse. Celle-ci Schappant 30
contröle de la Légation de Belgique pourrait
contrecarer notre action officielle et com-
promettre éventuellement le Gouvernement
belge.
II y aurait urgence à prendre une déecission
àa HPégard de M. Whitelcy car les engagements
Heactuels prennent fin le 1 mars.
Aus dem oben erwähnten Memorandum
Whiteley's über die Funktionen eines Agen-
ten des Kongo in den Vereinigten Staaten sst
folgendes zu entnehmen:
Maintien des relations avec les hommes
d’Etat importants.
Mes relations avec des hommes politiques
influents ont été utiles au Congo dans le pa