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„Sirc,
J'ai eu honncur de recevoir la lettre que
V. M. a daigné m'adresser en date du 12 juin
1884, et j'’ai cté heureux de constater qdue
les vues de S. M. I'’Empereur s'accordent avec
celles de V. M. relativement au maintien et
à la garantie de la liberté commerciale dans
le bassin du Congo. Quant au désir exprimé
dans la lettre de V. M., je crois du’il serait.
prématuré d’entamer des à présent avec la
France et I’Angleterre des pourparlers qui
Pourraient compliquer l’échange des vues auquel
a donnd lieu le traité anglo- portugais du
26 février 1884. L'Angleterre n'a pas renoncc
à poursuirre T’idée de faire généralement
reconnaftre le traité du Congo en en proposant
duelques modifications au Cabinct de Lisbonne.
Je suis d’autant moins en état, d’anticiper
sur le résultat probablement negatif de ces
démarches, quen ce moment je ne rencontre
pas en Angleterre, mme à T’égard des intéréts
les plus légitimes de I’Allemagne, assez de
prévenance pour m’'encourager à prendre
T’initiative sur un terrain plus délicat et pour
des prétentions plus précaires. Je ne saurais
Prévoir si le Gouvernement Français se préterait
dans les circonstances actuelles à prendre
l’initiative désirée par V. M., mais les relätions
entre I'Association Internationale Africaine et
la France étant deja réglées par un arrangement
formel, il me semblerait plus facile pour
I Association méme qdue pour le Gouvernement,
Allemand de sonder les dispositions du Cabinet
de Paris à cet égard.
En attendant j’ai I’honneur de confirmer
ce due le Comte de Brandenbourg a été chargé
de dire à V. M., due l’Empereur mon masitre,
m'a autorisé à entrer en négociations avco
qdui de droit pour un arrangement analogue
à celui par lequel I'Association Internationale
Africaine a été reconnue par le Gouvernement
des Etats Unis. J'ose prier V. M. de bien
vouloir donner, en vue de ces négotiations,
les ordres néecessaires.
Il me reste à remercier bien vivement V. M.
des sentiments gracieux dont Ellc m’'honore dans
Ia lettre du 12 juin, et je prokite de cette
occasion pour Lui renouveler Phommage de
mon profond respecrt. (folgt Schlußformel).
(s.) V. Bismarck.
Am 26. Juni machte die Englische Regierung dem
Parlament die Mitteilung, daß sie beschlossen habe,
den Kongovertrag nicht zu ratifizieren.
Am 27. Juni empfing der König den deutschen
Gesandten in Audienz, um ihm für das Antwort-
schreiben des Reichskanzlers seinen Dank auszusprechen.
*
Er berührte hierbei aber mit keinem Wort den Inhalt
seines eigenen Schreibens noch auch die daraufhin er-
haltene Antwort des Fürsten. Vielmehr übergab er
dem Gesandten zwei Entwürfe zu den zwischen dem
Deutschen Reich und der Association, behufs der
Anerkennung der letzteren auszutauschenden Dekla-
rationen, indem er bemerkte, daß er dieselben nur als
Entwurf ansehe und gern bereit sei, Gegenvorschläge
für ihre Fassung in Betracht zu nehmen. Sein Wunsch
gehe dahin, das Territorium der Gesellschaft so bald
als möglich als unabhängigen Staat hingestellt zu
sehen, und dieser Wunsch sei bei der Redaktion des
Entwurfes maßgebend gewesen. Hinsichtlich des
Wunsches des Fürsten, für die Reichsangehörigen
gleiche Rechte und Vergünstigungen wie die eigenen
Angehörigen der Gesellschaft stipuliert zu sehen,
glaubte der König, daß dem durch die Fassung des
fünften Absatzes des Entwurfes Genüge geschehen sei.
Dagegen habe er Bedenken, eine Klaufel, die Garantie
der Handelsfreiheit bei Abtretung von Gebieten
der Association stipulierend, aufzunehmen, weil eine
solche Stipulation der Zukunft der Association hinderlich
sein könne. Dem Gesandten schien, daß der König
befürchte, daß die förmliche Anerkennung der
Gesellschaft durch Frankreich, welche der König vor
allem wünsche und welche, wie er hoffte, schnell
erfolgen würde, wenn Deutschland sich zur Aner-
kennung entscheide, alsdann fraglich werden könnte.
Bismarck bemerkte marginal zu diesem Bericht
des Grafen Brandenburg hinsichtlich des ersten Sabes
in Abschnitt 5 des Entwurfes:
„Doch zu vage, „Strangers“ wollen wir nicht sein,
sondern durch Vertrag berechtigte Deutsche und die
droits nocordés aux habitants können sehr gering
sein, nach einigen der bekannt gewordenen Verträgc,
fast Helotismus.“ Hinsichtlich der Anerkennung durch
Deutschland bemerkte er: „nicht eher, als bis wir nach
Wunsch gesichert sind. Der Vertrag über unsere Rechte
ist Bedingung der Anerkennung. Sonst wollen wir
Vertrag mit Portugal und England versuchen.“
Die beiden Entwürfe des Königs hatten folgenden
Wortlaut:
(In Klammern die Marginalbemerkungen Bismorcks
dazu.)
Declaration du Gouvernement Impéria!
Allemand.
Le Gouvernement de S. M. I’Empercur
d’Allemagne, en prenant acte des engagements
contenus dans la declaration signée aujourd’hui
au nom de l’Association Internationale du
Congo (Vollmacht?) et dle I’Etat indépendant,
dqui sera (nasciturus) forme par elle et con-
siclérant l’intérét qui présentent l'oeuvre et
la création du nouvel Etat pour le développe-
ment de la cirilisation ct du commerce dansd
le centre de I’Afriquc, déclare duc I’Allemagne