in Bezug auf die Allianz mit Frankreich 1741. 573
T’accord; dqu’enfin nous arions ensemble de bonnes choses à faire qu’il
Ccroyait que la Saxe ne remuerait pas contre ses projets, qu’il croyeit
meme T’avoir en sa disposition. Voici le temps venu que je sache si le
C veut de moi 1). Les choses semblent avoir changé de face. Peut-
Etre due tout ceci (parlant de son expédition) change aussi sa facon de
penser. Si Uon veut m’avoir, la chose ne tramera pas et je rous don-
nerai mes idées. Je voudrais aussi, qu'il me fit part des siennes. Je
wus arertis qdue je suis pressé et que je voudrais savoir à quoi m'en
tenir; personne M’est plus en état due moi de faire le bien de la maison
de Bavière et de seconder les vucs que le roi V’r. maitre Dourrait avoir
de le faire empercur 2) et cela sans le compromettre. Après nous etre
Chamaillés pendant qduclquc temps, il pourra s'élever comme le média-
teur, on négocicra et u prononcera comme nous en serons convenus,
convenez duc je lui fais jouer un personnage qui convient Egalement à
sa grandeur et à son goüt. Le roi trouve la Russic tres redoutable et
en éEtat de mettre plusicurs armées sur le pied qui chacune en particu-
lier donnerait beaucoup d’inquiétude. II en vint cependant à me dire
dqdu'il faudrait avoir les Suédois dans notre alliance et me demanda si
je croyais du'’on püt yF parvenir, du’il comptait assez sur le Danemarc
pour qui Bremen et Verden seraient toujours un objet de cupidité.
Ciest donc Sire, lui ai-je dit, un traité d'alliance defensive qui conrien-
drait à Vre M., auquel accéderait la Suède et le Danemarc? Et Elle
voudrait savoir le plus promptement qdu’il se pourra les intentions du
roi mon maitre? II me dit duc oui. — II M’'ajouta qu’il laisserait à
Podevils des pleinpouvoirs pour traiter avecc moi; je dis que ji'irais le
chercher on il serait. Si vous avez de bonnes nourelles, venez-yF, si non
Ecrivez-moi, mais foites en sorte d'avoir rébonse le plus promptement
due vons pourrcz. — II m’'a dit encore qu’on ne ferait due lanterner
en négociations tout P’hiver ct mme en printemps, si par sa manceurre
il ne décidait pas Pactivité des nêgociations, du’il fallait cela pour in-
diquer à chacun la route qu'il avait à tenir.
IV. Weitere Verhandlungen über eine Defensiv-Allianz.
Amelot de Versailles. 14 Janv. 1741.
Vous pouvez assurer le roi de Prussc qdue S. M. fait infiniment de
cas de son alliance, due memc elle la désire, et la préfère à toute
autre, et que bien loin d'avoir aucunc jalousie ou inquiétude de son
agrandissement du cöté du’il parait avoir en vue, S. M. souhaite tres-
sincèrement pour Pintérèt de ce prince que son entreprise réussissc et
pour sa réputation, qu’il se hate de la justiffer. — Des quc le roi de
Prusse aura instrujt le public de la léEgitimité de ses droits, personne ne
pourra blamer les démarches au'il fait pour les soutenir.
1) Randbemerkung Fleury's: oui, oul et tout à Pheure.
2) Fleury: „On ne lui cache pae aue cest ce que veut le roi.“