in Bezug auf die Allianz mit Frankreich 1741. 577
Et qui, je vous prie, le veut plus qu'Eux et avec plus de hauteur, me
dit-il. Au moins peut-on dire qdue si c’'est le dessein de la France elle
&yachemine avec de facons qui ne sont pas reluctantes. Quoiqwmil en
soit, je M’ai trou# qu’elle qui ait paru prendre mes intérets dans la
conjoncture présente et je vous répete encore qdue ses bonnes façons me
pénètrent et qu’en tous événements je l’aiderai et la servirai toujours.
Des duc je suis sür des bonnes intentions du roi en faveur de I’Electeur
de Bavière il n’'y a qufà prendre une carte et tracer avec un crayon cCe
dui lui doit convenir et je réponds quasi sur ma téte du'il l’aura. Au
moins le roi et lui seront contents de ma manieère d’'agir à cet Egard.
Dans la suite je lui représentais, duril Sexposait trop et en effet il s'en
est fallu peu, qmil wait été ou tué ou fait prisonnier: il en est meme
convenu avec moi et m’ajouta due cette aventure le rendrait plus cir-
conspect; que la reine d’Ilongrie avait 16000 h. effectives en Moravie
ct amil avait apparence qu’il aurait (K combattre) toutes les forces awelle
pourrait rassembler, sbil y avait pas de diversion; mais que le roi en-
voye seulement 10000 h. à P’Electeur de Bavières et que ce prince entre
en Boheme et je réponds de tout. Le roi approuve les articles proposés
sans faire les remarques quron avait observées A Versailles. Mais, Mon-
seigneur, il exige un secret inviolable non-seulement sur les articles se-
crets mais sur la totalité du traité et wa point fait de difficulte de me
dire qdue la Russic lui avait signifé en forme qwelle se déclarerait contre
lui et renoncerait à son dernier traité dans le moment qu’elle apprendrait
du’il fat entré en quelque espoce d’engagement que ce füt avec la France.
Non-sculement je vous demande le sccret comme M. de Valori, ministre
de France, mais je veux que vous me le prometticz au nom du roi et
de son Eminence. Je lui ai dit que je ne croyais pas en lui promettant
un secret inviolable sur cela de la part du roi et de ses ministres m'en-
gager àAchoses qui fussent au-déeld de mon pouvoir, que J’imaginais due
le secret pouvait également vous convenir.
Nous agirons, me dit-il, toujours de concert, moi de mon cCté,
Pecteur. de Bavière du sien ct quand il sera empereur, le roi pourra
de son côté devenir le médiateur quand il trouvera que la maison
d'Autriche sera suffisamment abaissée. Je lui dis que je jouerais s'il
voulait, la comédie et que j'attesterais ètre médiocrement content de tout
ce du’il m'avait dit. Ah faites cela, m’a-t-iI dit, ct tächez qu’il en re-
vienne qduelque chose à ce diable de Brackel et c'est à quoi je veux
travailler en é6crivant à Berlin.
Valori lui donne le projet avec les articles sccrets. II m'a dit qu’il
Ctait question d’un traité dans lequel la Saxe entrait et qu’il en avait
les articles par lesquels les contractants diviscraient ses états et s'en
garantissaient mutuellement les parties qui étaient à leur bienséance.
I1 m’'a paru que cct artiche ne Dinquiétait pas beancoup.
II 'a assuré que je ne trouverai aucun changement (en retournant
à Berlin) au traité; si non qu'il voudrait bien que le roi s'engageat à
lui rendre la Suede favorable.
v. Nonke's Werfe XXTvII. XXVm. 37