in Bezug auf die Allianz mit Frankreich 1741. 579
iI y a unc table de 40 couverts; à la quelle tous les officiers, sans I’ex-
ception ont F’honneur d’'’etre admis avec lui dans le camp, bien entendu
du'’avec la subordination qui y regne, les premieres places sont toujours
cedées à la dignité et aux grades supérieurs. I1 7 a trois autres tables.
de pareille quantiteé dans des tentes voisines.
Le roi de Prusse m’'a fait asscoir à coté de Wi, mon frère, M’ de
Valori et tous ceux dqui sont avec moi ont eu Phonneur d’'y diner, le
roi ayant vouln du’ils vinssent, quoique j'cusse comptée qu'il my aurait
tont au plus, duc Mr de Valori, mon frere et moi; le duc de Holstein,
le prince d’Anhalt, le margraff Charles, M’ de Breda L#glt Mr de
Rottembourg y ont aussi dine. Le Pre Guillaume, frère du roi de Prusse
u tenu la première table de 40 couverts. L’on ne sert à table, que de
la grosse viande tres bien accommodée, à deux services. II M’est point.
duestion d'entre-mets ny de dessert Taucune espece.
Apres le diner qui a duré unc heure et demie le roi de Prusse à
fait la conversation debout, pendant la qduelle on a pris du café et.
comme il était près de 5 beures ct duc le roi de Prusse voulaie aller
voir partir les travailleurs; il m'a congédié en me renouvelant encore
le désir qdu'il avait que je ne manquasse de rien et à réiteré ses ordres
à ce sujet. II m’a invité à voir M’ de Podeweltz, qui était resté à la
maison, à cause (T’une especec d'entorsec, et m'a dit qu’il me ferait aver-
tir demain, le manvais temps ne m’'ayant pas permis d’aller voir son
camp et le champ de bataille.
T’omcttais de vous dire que dans la conversation du matin, j'ai en
soin de prévenir le roi que vu ma position, il ne pouvait pas convenir
due iêeusse Phonncur de le sulrre à la tranchée ni dans aucun acte
OUhostilité, ce que ce prince a parfaitement compris.
VII. Aus dem Berichte Belleisle's vom 30. April über seine
Uhterredung mit dem König.
M’ile maréchal, dit le roi, je suis bien aise de vous expliquer en détail,
qduelle est ma situation, après duoi, vous jugerez vous meme, si je i
pas suzct d’etre embarrassé, ct si je puis faire raisonnablement avec pru-
dence, ce qdue vous me demandez; et tout de suite, il me dit: Lorsque
Jai pris le parti d’entrer en Silésie, j'étais bien assuré, qdue C'’était le
seul moyen de me faire faire raison par la cour de Vienne des justes
droits quc j'ai sur les 4 duchés, qui ont é6té extorqués par violence à
mon aleul et de m’indemniser de tous les arriérages. J'ai compté que je
serais soutenu par la France, qui ayant un interét aussi essentiel d’abaisser
la maison d’'’Autriche et d’exclure le duc de Lorraine du tröne impérial
pour marqucr en meme temps la reconnaissance quvelle doit à IElecteur
de Bavière, ne pouvait rien tant désirer duc de trouver un prince assez
hardi, pour attacher le premier grelot; i’ai bien connu, que M'’ le Car-
dinal, due J’ai fait sonder par Camas, et à qui j'’ai écrit moi-meme, pa-
cifique comme il H’est ne vondrait jamais entrer dans une parcille voie,
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