Full text: Leopold von Ranke's sämmtliche Werke. 27. und 28. Band. Zwölf Bücher Preußischer Geschichte. Fünftes bis neuntes Buch. (27)

in Bezug auf die Allianz mit Frankreich 1741. 583 
en état d’en porter sur le Bas-Rhin et partont ou il serait nécessaire, 
duc nous ne lui avions point caché que cette augmentation ne se ferait 
qu’après son traité signé, qu'il ne pouvait donc s'en prendre qu’a lui 
meme si tout cela M’'était pas fait. Ce prince m’interrompit, en me 
disant, duc c'éetait précisément de quci il se plaignait, que nous eussions 
fait dépendre Faugmentation de son traité, puisque quand meme il n’aurait 
jamais été question de lui, nous aurions da le faire, et pour le serrice de 
TElecteur de Bavière et pour notre propre intérot, qui était d'abaisser 
la maison d’'Autriche et d'exclure le Grand-duc de l’empire, et aue Duis- 
due les alliès nous en donnant Pexemple, etaient résolu de mettre le 
tout pour le tout pour maintenir la Pragmatique et faire le Grand-duc 
Empereur; nous aurions do et devions encore en user de memc, sans 
duoi nous pouvions eire assurés, due jamais I’Electeur ne serait empereur; 
et Mn'obtiendrait une pouce de terre de ses prétentions, que M' le car- 
Tinal se trompait bien fort, s'il Croysit y réussir par des négociations; 
duc ce serait le plus fort qui serait empereur, et qui aurait la meilleure 
Partie de Phéritage de Cbarles VI. 
Je répliquni au roi de Prusse, due son systeme pouvait etre rrai 
en général, et qdue c'était précisément Par cette raison, qu'il avait un 
intérèt bien essentiel et bien décidé, de Siallier avec le roi, parce qu’il 
serait alors le plus fort, que par les mémes principes c'était le seul 
moyen de conserver la Silésie, que H’alliance du roi lui procurerait celle 
de Suède qui jointe au roi de Prusse était plus due suffisante contre 
la Russie, et qdue le roi et d’autres alliés sersient bien supérieurs à 
toutes les autres puissances unies de la maison d'Autriche qui par elle 
meme n’'avait aucune espece de ressource, duc notre augmentation à la 
vérité ’'était pas faite, mais le serait trös promptement; due tous nos 
autres préparatifs étaient faits et nos frontières en état; due I'’Electeur 
de Bavière pouvait incessamment agir aussi bien que la Suède, et que 
jje voyais avec autant de douleur que d’étonnement, qu'un prince aussi 
Cclairé fut pret à agir comre ses propres principes et à prendre un 
parti éCgalement contraire à sa gloire et à ses intéréts, sur quci je lui 
dis, Sire, Ve M“ me permet-elle de lui parler comme serviteur, et en- 
core avec cette meme franchise qu’elle ne désapprouva pas hier? il me 
dit que non-seulement il D’approuvalt, mais qu'il Dexigeait; alors je lui 
dis. Sire, tout ce due Vr#eM“ vient de me faire l'honneur de me dire, 
pourrait ètre bon, 'il s'agissait d’entamer aujourd'’hui une nsgociation, 
mais elle me permettra de lui dire qu’aprds sa parole donnéde à M’ de 
Valori, A Schweidnitz, toutes les raisons ne valent plus rien, il résulte- 
rait duc les engagements de sa Majestée déependent de I’événement au 
lieu qumls doivent etre aussi sacrés et inviolables, quand un grand prince 
comme V# M a donné sa parole, tout comme s'il y avait un traiteé 
signé; le. roi mon masftre F a compté, sur le compte, quc lui en a rendu 
Nde Valori, et qucl ne sera pas son étonnement, quand il apprendra 
cette variation. Je supplie V#e M“ de se mettre un moment à sa 
place, ne peut-il pas 'penser, que V' Mu n'a cherché qu'à l'amuser, 
et ne s'est servie de ln négociation que pour en tirer un meilleur ac-
	        
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