Full text: Leopold von Ranke's sämmtliche Werke. 27. und 28. Band. Zwölf Bücher Preußischer Geschichte. Fünftes bis neuntes Buch. (27)

584 Aus den französischen Correspondenzen 
commodement de la cour de Vienne, à qui elle en a peut- être fait la 
communication aussi bien qufs la Russie et aux puissances maritimes- 
Vro Mu croit-elle, que le roi M’ait pas été recherché, de plus d’'un en- 
droit, depuis la mort de Lempereur, et que la cour de Vienne elle-meme 
M’ait pas fait, et ne fasse peut-Etre pas actuellement des propositions. 
avantageuses au roi pour la protéeger et la défendre contre vos entre- 
Prises, et je ne serais pas étonné due la reine de longrie ne cédiat à 
e prix plutöt une province à U’Electeur de Bavière, qu' Vre Me un seul 
village. Doutez-vous, Sire, que la Saxe ne 87 joignit avec empressement, 
et croyez-vous, que de pareils ennemis, ne fussent aussi à craindre pour- 
VI. M due la Russie, ou sernient en ce cas vos alliés?77 Faisus vous 
faites siQ peu de cas de traiter aujourd'hui avec le roi. 
Le roi de Prusse, ému de ce discours, m'interrompit, en me disant 
qu'il était persuadé, que le roi et Mile Cardinal avaient meilleure opi- 
nion de lui, et n'en porteraient point un jugement aussi offeusant. Je 
repris, Sire, Vre Mié, m'a permis de lui dire librement ce qui se pré- 
sentait à ma pensée, je ne dis pas decisivement que ce soit celle qu'aura 
le roi mon maitre, mais V'e M, conviendra due la conduite qu’elle a. 
tenue depuis 6 mois, les écrits qu'felle a fait répandre dans l'Europe et 
les discours contradictoires qu’elle a fait tenir par ses ministres dans. 
les différentes cours, Conduissent naturellement à tirer ces conséquences 
du procédé due Vre M“ tient avec le roi, et puisque je vois que sa plus 
grande objection consiste dans ce due le roi D'est pas actuellement 
armé et en état Dagir offensivemem dans lempire entre cinq et six 
semaines; oserai-je lui faire une demande, qui est, que si J’avais laisse 
passer le. paquet de M’ de Valori, et due par supposition le roi e0t. 
voulu consentir aux trois nouvelles demandes due M’ de Podeweltz a 
faites de votre part; V M# M’avait donc pas malgré cet acquiescemem 
signé le traitée, puisqu'elle en fait dépendre la conclusion d'une diversion 
de notre part nctuelle et effective entre cy et la bn du mois de mai. 
Le roi de Prusse me répondit, qdu'en effet il ne P’aurait pas pu signer; 
je me récriai sur un pareil procê&dé, et que je voyais dans un sens bien 
different, que je lui avais réellement rendu un grand service en arretant 
e padquet, puisque ciétait une variation et un tort de moins. Le prince 
me répondit, qdue j'’avais raison, mais du'il 'avait tort dans l'extrème 
embarras, ou il était de chercher à gagner du temps, qu’il allait em- 
ployer toute son industrie pour amuser ses ennemis, et profiter de cc 
délai pour chercher à combattre M’ de Neuperg; due C’était sa dernière 
resscource, espérant qwil parviendrait à detruire son armée en gagnant 
une bataille complete, qui le mettrait en état de laisser quelque garni- 
son dans les places de la Silésie, de ramener son armée au centre de 
ses états, et de faire passer le prince d'Anhalt avec la sienne en Prusse;: 
qu'en ce cas il serait le premier à demander au roi de signer le traite, 
Parce qu'avec son armée victorieuse, il suffirait pour faire täte aur 
autres alliés, et d’attendre L’effet de nos diversions, que quciqu’il arriva#t. 
1 serait tonjours attaché au roi et reconnaissant de H’amitié qu'’il lni 
avait marquée, et due si toutes ces ressourees lui manquaieut, et awil
	        
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