in Bezug auf die Allianz mit Frankreich 1741. 585
fallot céder à la force, je pouvais assurer le roi, du'en aucun temps ni
en aucun cas, il ne ferait la guerre à la France, ni ne fournirait des
troupes contre S. M“, pi le traverserait dans les choses du’il pourrait
désirer. Je pris encore la liberté de répliquer, Sire, si Vre M“" est ré-
duite dans cette triste situation, elle doit Convenir due ce M#’est que par
sa faute, puisque en S'alliant avec le roi elle serait assurée de L’éviter.
IIne pourrait tout au plus y avoir dque quelques ravages à éCviter (essuyer?)
en Prusse, dont elle serait bientöt vengée, et n’estsce pas le cas de faire
montrer de gon courage en sachant supporter le premier dommage.
A-t-on jamais fait la guerre, sans en courir les risques, d'eilleurs
Ve M“ peut-elle compter sur une paisible possession de ce qui lui
sera cédé par un accommodement de cette espece. Le Grand-duc ne
lui pardonnera jamais Iembarras, on elle vient de le jeter, ül est
à peu près du meme age, qdue V# M, C'est un ennemi implacable,
du’elle aura toute sa vie, uniquement occupé à se venger et à lui ravir,
non-seulement tout ce qu’elle lui aura Ccédé présentement par force,
mais aussi à Sen dédommeger sur ses propres états. La garantie des.
mediateurs n’est pos plus assurée. Les maisons de Safe et de Hanovre,
ayant chacune des motifs personels de désirer votre abaissement; la
Hollande n’en a pas moins, ainsi V#e M sera töt ou tard attaquéxe par
la maison d’Autriche, et ne sera secourue par dui que ce soit. II ne
manquerait plus, Sire, pour mettre le comble à votre ruine, quune des
clauses de son accommodement füt de faire le 64 Duc empereur. Vous
lui donneriez par votre suffrage ce qui peut encore lui manquer pour
vous accabler, et V’ Mu, se creuserait elle meme le précipice, on elle
doit périr; car le nouvel empereur dans ’union étroite, on il sera tou-
jours avec la Russie, vous tiendrait entre deux feux, duril serait im-
Possible de briser de tout votre regne, duelque jeune que vous soyez;
le roi de Prusse me répondit, due J’aveis raison; du’il convenait de 1a
vérite de tout ce que je lui disais, qdu’aussi gon intention n'était pas
que le grand-duc füt jamais empereur, que cette condition ne serait ja-
mais partie de son accommodement et qwil sentait comme moi, que ce
serait ce qui pourrait lui arriver jamais de plus facheux, et il me ré-
péta: Je vous prie, M’le M#l, Gcrivez à M·9le Cardinal, due le roi nia
point de plus fidèele ami, due moi; que la suite le lui fera voir, mais
awiil se meite bien en tete, encore une fois, qu'il faut quc la France
soit arméc et en état de soutenir promptement et puissament I’Electeur
de Bavière, et de porter des armes dans I’empire et sur le Bas- Rhin,
alors elle fera tout cce qwelle voudra, je signerai en soreté le traité;
mais si elle n'est pas bientöt en force, due M’ le Cardinal soit bien
assuré duc le Grand-duc sera empereur et la maison d’Autriche plus
puissante, que vous détacherez I’Electeur de Sea#e, si vons le prenez
sur ce ton. On peut lui procurer la Haute-Silésie, pour communiquer
avec la Pologne, la partie de la Boheme, dqui en est voisine, et pour
L’accommoder, je lui céderai volontiers et gratuitement la principanté
de Saguan, qui confine à la Lusace et que sa maison désire depuis long=
temps. Vous pouvez meme, si vous le jugez à propos, puisque vous