in Bezug auf die Allianz mit Frankreich 1741. 587
avec ce Prince, qui m'a comllé de toutes sortes de maorques de bonté, et
m'a fait Phonneur de m’'embrasser; il m'a prié de mander au roi qdue
'il ne donnait pas aujourd'hui la rébonse à la lettre qdue je lui avais
remise de su pPart, c'était parce qdu'’il n’avait point avec lui de ministre
anli de chancellerie, qu’il aurait soin de me Tenvoyer, des due ses
4Gquipages T’auraient rejoint.
· Valori. 27% mai 1741.
La veille du depart de Mr. le M“! il r’a fait entrer en tiers dans
la tente du roi de Pr. pour me rendre témoin de H’aveu que ce prince
faisait de tout ce qdue Mr. le M avait écrit du contenu de la reille. Le
roi de Pr. me demanda, si je ne demeurai pas muni de mon plein-pourvoir
et répéta plusieurs fois deès qu'il saurait due la France était en état.
Fagir t lui procurer des secours, du’il signerait.
Extrait de la conversation de Mr. de Rudenschild.
10 mai.
Le roi de Prusse: J'ai tout lieu d'etre outré des menaces que la Mos-
covie Mr# faites; et le prince de Brunswick est plus que de raison attaché
à la cour de Vienne. II fäut que je cherche de me mettre la Prusse en
süreté mais dans les circonstances on je me troure je ne puis agir mainte-
nant de ce cöte Ià. II ne me convient non plus d’éclater encore. Gest
Pourquoi je veux vous mettre en état par des subsides considérables pour
agir du coté de la Livonie et vous aider à la reprendre. J’aime mieux
In voir entre Fos mains du’fentre celles de ln Russie. II s'agit de plus
de la célérité et de ne point perdre le temps d’etre au plutöt en état de
faire une descente. Mr. de R. a demandé ce qdue le roi de Prusse donne-
rait en subsides. Le roi: cela depend de vons. Supposé dit Mr. de R.
du'’on convint d'une alliance ct que V. M. ent les mains libres, quel
serait son contingent en troupes, Le roi de Prusse 10000 h. Mr. de R.
à qduoi cela monterait-il en les GCvaluant en argent. A 500 m. éGeus. Les
transports sont conteux. II se pourrait que ma cour exigeht d'arantage.
Songez aussi duc vous reprendrez la Livonie et que tout le prolit sera
Dour vous. — Pour combien de temps durera le subside? II faut que
vous ayez expédic les #oscovites en 2 ans. C'est bien court. Mais en
cas que V. M. ne peut les continuer et que ma cour s'en contentait, on
pourrait trouver d'autres expédiens. Car si V. M. avait fini dans ce
temps la elle pouvait fournir son contingent en troupes ou bien agir
avec nous. Oni j'y consens. Dans ce cas, Sire, on conviendrait aussi,
de ne faire point de paix séparée. Cela s'entend. — Au cas qu'on edt
besoin d'une place forte sous laquelle on peut débarquer et s'assembler,
V. M. ne voudrait-elle pas permettre qu'’on le fit sous Memel? De tout
mon coeur. — Je réponds du secret. Le roi de Prusse: Si la France,
Ia Suède et la Prusse étaient une fois bien liées ensemble, ces trois
Duissances donneraient la loi aux autres.