in Bezug auf die Allianz mit Frankreich 1741. 589
il faudrait vous ménager les moyens de revenir à celui-ci si ne pouvant
faire mieux la cour vous en enrvoyait Tordre.
Le roi de Prusse a assuré Belleisle que de quelque manieère que
les choses tournassent, ses troupes ne seraient jamais employées contre
celles du roi. L'Electeur aura avant qu’il soit peu 26000 de troupes
réglées à mettre en campagne non compris 20 „ d'’hommes de milice
enreglementée. Vous pouvez assurer ce fait au roi de Prusse de ma
part I’ayant bien vérif sur ces lieus memes. -
Le projet portait: S. M., ne voulant rien omettre de ce qui peut
Etre nécessaire pour sccourir Electeur dans un danger aussi pressant
promet d’envoyer à secours toutes les troupes auxiliaires pour assurer
son pays contre toute attaque et le mettre en état de n'avoir rien à
craindre de ses ennemis et soutenir la justice de ses prétentions. On
a écrit: S. M. — pressant et pour le mettre sans délai en état d'agir vi-
goureusement promet de lui fournir tous les moyens nécessaires pour cela.
deenvoyer incessamment à son etc. — mettre en tout cas en état ete.
Frédéric au maréchal de Belle-isle.
Au camp de Grotkau 6 juin.
Souvencz-vous, je vous prie, que c'est sur votre bonne fois et sur
votre candeur, que jöientre en alliance avec le roi, votre maftre. N'oubliez
Point, quelles sont les promesses, quc vous m'avez faites. J'en attends
T’accomplissement avec toute ’ardeur et toute I’impatience imaginable,
tant par rapport à la Bavière, qu'’aux deux corps des Français qui doivent
agir lune en Bohème et DUautre en ma favcur; n'oubliez pas ’alliance
de la Suède, la parole qdue je tiens de vous, de les rendre mobiles et
àau moins de les faire agir en Courlande et en Finland. Ce sont ces
Points différents dont je vous demande la confirmation et pour lesquels
réclame votre garuntie. Vos assurances me tiendront lieu de plus
grandes saüretés. Tant est grande la conbance et l’estime qdue j'ai pour
vous. Je suis ici à Grottkau dans un camp inattaquable, mais le pis
est, due le poste de I’ennemi est presque plus fort encore que le mien.
J’attends ce que vous ferez ct #espere qu’en trois semaines la Bavière
sera mobile. Ne privez plus I’Europe du fruit de vos études militaires
et ourrez au plutot une campagne qui doit étre par rapport aux con-
jonctures à votre expérience et babileté une des plus belles qui se
soĩent jamais faites dans le monde.
Belle-islc à Valori le 8 juin 1741.
Voil# la plus grande nouvelle que vous m'apprenez, et la plus heu-
reuse et la plus décisive qui peut nous arriver à tous égards dans la
présente conjoncture.
Ensuite il parle de sa réponse au roi de Prusse.