590 Aus den französischen Correspondenzen
Je lui mande, après I’avoir remercie, du'’on lui tiendra parole et
due j'’avais lien de croire, quc les drapeaux du roi seront dans le mois
G'acat en deçà du Rhin; quoique je lui eusso demandé 3 mois du jour
de la signature du traité pour le pouvoir faire; mais z#tai si bien compte
due ce prince étant aussi eclaircèé qu’il est, ne manquerait jamais notre
alliance; et sur ce principe Fai sollicite avcc vehémence Taugmemtation
et rreche une infinité des préparatifs et attirails nécessaires dont i8i
suivi journellement le détail et avec Breteuil et avec ceux qui en ont en
sous-ordre la direction. — Je lui mande dans une lettre, que Electeur
de Bavière va assembler dans la ßn du mois un corps de 10 à 12 WM h.
sur la frontière vers la haute Autriche on il va relever quelques ouvrages
nécessaires: Scharding, place qdui lui assure le passage de la rivière
d’Inn et Dentroe dans I’Antriche, et tout le reste se va suirre succes-
sivement. «
ValorjäBelle-isle.l»kjuillet((1cB1-eslau).
c’cst1)ar1’or(1kcduroiüePkussequenous(ValokiAUGUij
ambassadeur d'Espagne) nous sommes rendus le 24 à Strelen; où sans
la précaution qu'a prise Montijo d'envoyer de grand matin un écuyer,
il n'eât pas trouvé de logement. Je veux dire que le roi de Prusse
n'avait chargé personne d'y pourvoir; ce prince avait dind chez le Duc
de Ilolstein et le diner avait été fort long de manière duc les convives
Staient de la plus grande gaité; ce due fit prendre le parti à Momsjo
de differer au lendemain de faire, par un des adjutants géndrauzx, de-
mander le roi de Prusse quand et de duelle manière ce prince jugeait
a Propos de le voir. Le roi me fit prier de Famener. L'’ambassadeur
en rit que s'étais constituc grand- maitre des cérémonies de cette cour.
Nous fümes au camp. Le roi de Prusse donnait ordre. Personne ne
vint nous dire dans quelle tente nous devions entrer. Je connaissais
les tentes. Je menai Montijo dans cellc on le roi dine. II F vint apres
Pordre. I. Ambassadeur lui fit son compliment mais ne jugen pas à pro-
pos de lui remettre dans ce moment la lettre du roi dEspagne. Le
roi de Prusse m’'appela et je le suivis dans la tente on il couche. I1
commença Ppar me dire avec asscz de vehémence dwil avait différé de
brendre des engagements avec le roi pour en etre d'autant plus reli-
gieux observateur; mais qu’il m’'avertissait due si la Suède n'agissait.
Pas incessamment contre les Russes, que I’Electeur de Bavière ne flt pas
très-Promptement une diversion et ne füt pas mis en état de la part du
roi d'agir avec supériorité, et quc les troupes francaises ne fussent pas
dans le mois prochain en etat d’entrer en Allemagne et le suivant dans
le coeur du pays, on ne devait pas plus compter sur lui que sur les
feuilles de novembre, du’il ne voulait sc perdre et prolonger unc guerre
dui par ses suites ne pourrait tendre qu’'à sa ruinc et à cellc de I’Alle-
agne. II Wiest plus question de porter des coups à la sourdine. Le
veritable intéret du roi est QC’accabler tout d'un coup cette maison
d'Autriche et de lui porter en sikx mois de temps des coups qurelle ne
Pourra point parer et dont elle ne pourra aussi jämeis se relever: Si