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sern délivré sans frais et suivant les forma-
lités établies dans les Pays respectifs.
Sur Ia présentation de T’exéquatur, Pauto-
rité supérieure du département, province ou
district, dans lequel résideront lesdits agents,
donnera les ordres nécessaises aux autres
autorités locales, pour que, sur tous les points
de leur circonscription, ils soient protégés
dans Pexercice de leurs fonctions oftccielles,
et pour quc les exemptions, prérogatives, im-
munités et privilèges conférés par la présente
Convention leur soient garantis.
Article 3.
Les consuls envoyés (consules-missi), sujets
de la Partie contractante qui les nomme,
jouiront de I’exemption du logement militaire
et de toute charge ou service public qui aurait
un caractère municipal ou autre.
Ils seront de meme exemptés des contri-
butions directes, personnelles, mobilières ou
somptuaires, imposées par IEtat ou par les
Communes. Toutefois, si ces agents étaient.
Ccommerçants, s'ils exerçaient duelque industrie
ou Dossédaient des biens immeubles, üls seront
considérés, en ce qui concerne les charges et
contributions générales, comme sujets du Pays
auquel üls appartiendront.
Article 4.
Les Cconsuls envoyés (consules-missi), sujcts
de la Partie contractante qui les nommc, joui-
ront de Pimmunité personnelle sans qu’ils puis-
sent étre arrétés ni conduits en prison, si ce
n'est pour erimes.
Pour les consuls, sujets du Pays de leur
und in Gemäßheit der in beiden Lündern geltenden
Förmlichkeiten ertheilt wird.
Gegen Vorlegung des Exequatur wird die obere
Behörde des Departements der Provinz oder des
Kreises, in welchem die genannten Agenten ihren
Amtssitz haben, den übrigen Landesbehörden die
erforderlichen Weisungen ertheilen, damit dieselben
überall in ihrem Amtsbezirk bei Ausübung ihrer
amtlichen Befugnisse geschützt und damit ihnen alle
durch gegenwärtige Konvention gewährten Befrei-
ungen, Rechte, Immunitäten und Privilegien ge-
sichert werden.
Artikel 3.
Die Berufskonsuln (consules missi), welche
Angehörige des vertragenden Theiles sind, der sie
ernannt hat, sollen von der Militair-Einquartierung,
sowie von jeder öffentlichen Last oder Dienst befreit
sein, mögen diese einen munizipalen oder einen an-
deren Charakter haben.
Ebenso sollen sie von den direkten, Personal-,
Mobiliar= oder Luxussteuern befreit sein, mögen
solche vom Staat oder von Kommunen auferlegt
sein. Wenn die gedachten Agenten jedoch Handel
oder ein Gewerbe betreiben oder Grundbesitz haben,
so werden sie in Betreff der allgemeinen Lasten und“
Abgaben als Angehörige des Landes angesehen, wel-
chem sie angehören.
Artikel 4. 1
Die Berufskonsuln (consules missi), welche
Angehörige des vertragenden Theils sind, der sie
ernannt hat, sollen der persönlichen Immunitätt
genießen und nur im Falle von Verbrechen ver-
haftet resp. ins Gefängniß gesetzt werden dürfen.
Für diejenigen Konsuln, welche Angehörige des