1872 20. 11. 1873 17. 1. — 440 — tinuer après la cessation des rapports officiels, et si Dieu nous donnait un temps de repos avant la mort, je serais bien heureux de le passer avec vous Comme voisin à la campagne. Pardonnez- moi cette ébullition de sentimentalité allemande, car elle est sincère; vous ötes le seul homme d’Etat en Europe avec leqduel ß je Puisse retracer vingt ans d’'affaires sans me souvenir d’'un moment d’amertume. II n#’y avait pas toujours communauté d’intéréts, mais toujours droiture de gentilhomme et bien- veillance. Ce #'est due dans la position de ministre surchargé d’'affaires due j'ai appris à apprécier toutes les bontés et toutes les indulgences qdue vous avez eues pour moi quand j 'étais à Pétersbourg, et parmi mes défauts je n’'ai pas celui d’étre ingrat. Ma santöé m'oblige toujours de me tenir en dehors des affaires, mais je suis convaincu qdue je pourrais y rentrer, si jamais mes collegues voulaient me laisser deux mois de repos sans interruption. Toujours J’espere due le Roi voudra bien accueillir ma demande de me dispenser en döfinitive de toute participation aux affaires intérieures de la Prusse et de re- streindre mes occupations à la gestion des affaires étrangeres et de celles de PEmpire Germanique. Les affaires intérieures sont celles qui usent mes forces parce qu'felles m’imposent une responsabilité sans autre autorité que celle de la prière et de la persuasion. v. Bismarck. 266. Botschafter Graf H. v. Arnim an Bismarck. Paris, den 17. Januar 1873. Der Dr. Evans theilte mir mit, daß vor einigen Tagen ein von ihm gehegter Verdacht — daß Graf Cavour durch eine Cigarre vergiftet sei — eine ganz positive Bestätigung ge-