Fait au Caire, ce vingt-unième jour de no- vembre mil huit cent quatre-vingt-quinze. Minister Plenipotentiary, IHer Britannic Majesty's Agent und Consul General in Egypt. Cromer. Le Ministre des Allnires Etrangeres du Gouverne- ment de Son Altesse le Khedive d’Egypte, Boutros Ghali. Annee A. Formant une partie intégrale de la Convention signée entre les Gouvernements Egyptien et Bri- tannique le vingt-unième jour de Novembre, mil huit cent quatre-vingt-quinze. Le Gouvernement continuera, comme par le Passé, à entretenir un service speécial pour la ré- PDression de la Truite. Ce service sera chargé de tout ce dui concerne les esclaves ct leur affranchissement. II conser- vera le contröle des burenux de manumission dui sont institucs dans chaque Province ou Gouver- norat. Ces burenux pourvoiront à tout ce qui regarde les escluves et leur affranchissement. S'il est necessaire, des nouvenaux burenux Taffranchissement pourront etre eréés. Le service de la répression de ln Traite aura sa disposition une force specinle, chargée de garder les routes vennnt du Désert, ainsi duc les côtes de la Mer Rouge, et en général tous les endroits par lesquels des eschaves passent sur le territoire Egyptien, soit pour l'importation, scit Pour le transit. Le service pour la rôpression de la Traite cst charge de veiller à ln stricte application des Lois et Reglements regissant la Traite et Tesclavage, de rechercher les coupables et de les amener de- vant les Tribunaux compétents avec les preuves à Tappui. Annese B. Le Caire, le 28 octobre 1895. A Son Excellence Boutros Pacha Ghali, Ministre des Affaires Etrangdères. Monsieur le Ministre. Par les provisions de T’uannexe A, qui saisait partic de la Convention conclue entre la Grande- Bretagne et le Gouvernement Egyptien le 4 noüt 1877, pour la suppression du trafic des esclaves, le Gouvernement Egyptien s'est engagé à pour- voir aux besoins des esclaves et des affranchbis. Nous sommes tombés d’'accord duc le Gouver- nement Britanniqdue renoncera # cette provision dans ln nouvelle Convention, si de son cöté le Gouvernement Egyptien sengage ## payer au Hoome #or Liberated Female Slaves une souscription an- nuelle de trois cents livres Sgyptiennes (I. E. 300. II est bien entendu qdue le Gouvernement Egyptien sera relevé de cette obligation si, de commun accord, les deux parties contractantes döcident duc cette institution n’est plus nécessaire. 660 — Je prie Votre Excellence de bien vouloir me Iire savoir si cette solution conviendra au Gou- vernement Egyptien. Je saisis T’occasion de renouveler à Votre Excellence P’assurance de ma haute considération. Signé: Cromer. Annere C. Minisrere Alaires r* Cngeres. o. 378. Le Cairc, le 10 novembre 1895. A Sa Seigneurie Lord Cromer, Ministre Plénipotentiaire de So Majesté Britannique. Milord! Vous avez bien vonlu me rappeler par votro dépeche du 28 octobre écoulé, due suivant les Provisions de Pannexe A de In Convention con- clue entre le Gouvernement de Sa Majesté et le Gouvernement Egyptien, le 4 noüt 1877, pour la suppression du tralic des esclaves, le Gouverne- ment Egyptien s#est engags à pourvoir aux besoins des esclaves et des allrauchis et due nous sommes récemment tombés d’accord due le Gou- vernement de Sa Majesté renoncera à cette pro- vision dans la nouvelle Convention si, de son cöté, le GCouvernement Egyptien s'engage à pauyer au Ilome sor Liberated Femalo Slaves une souscrip- tion annuclle de trois cents Livres Egyptiennes. Votre Scigneurie veut bien njouter quc le Gouvernement Egyptien sern relevß de cette obli- gFation si, de commun accord, les deux partics con- tractantes decident que cette institution M’'est plus necessairc. En vous accusant reception de votre communi- cation, jui Phonncur de porter à votre con- naissancc, Milord, quc le Gouvernement Egyptien #ccepte le paiement annuel de la somme de trois cents Livres Egyptiennes dans les conditions énoncces plus haut. Venillez agréer, Milord, les assurances de ma haute considération. Le Ministre des Aff#nires Etrangeères, Signé: Boutros GChali. Britisch-Zetschuanaland. Das Gesehy, betreffend die Einverleibung Britisch- Betschnanglands in die Kapkolonie, ist am 16. No- vember in Kraft getreten. Nach den Ausführungen Lord Ampthills im englischen Parlamente gelegent- lich der Berathungen über die Annexion Betschuana- lands ist die Einverleibung des lebtgenannten Gebiets in die Kapkolonie das Resultat einer langer Hand betriebenen Politik. Der Inkorporationsalt bedeutet für das annektirte Land einen Fortschritt in der Verwaltung und Entwickelung, für die englische