GW 285 20 cours de la Lobaye jusqu'’a I'Oubanghi au nord de Mongoumba. Sur la rive droite de I'Oubanghi et suivant la disposition géographique des lieux, le terri- toire allemand sera déterminé de facon à stendre sur un espace de 6 kilomètres au moins et de 12 kilomeèetres au plus; la fron- tière remontera ensuite obliquement vers le nord-ouest, de facon à gagner la rivière Pama en un point à déterminer à T’ouest de son confluent avec le Mbi, remontera la vallée de la Pama, puis rejoindra le Logone oriental, à peu près à Pendroit on cette rivière ren- contre le huitième parallele à la hauteur de Goré. Elle suivra ensuite le cours du Logone vers le Nord jusqu'àa son confluent avec le Chari. Article 2. L'Allemagne cèede à la France les terri- toires situés au Nord de la limite actuelle des possessions françaises dans les territoires du Tchad et compris entre le Chari à D’est et le Logone à l'ouest. Article 3. Dans le délai de 6 mois à compter de J°Gchange des ratifications de la présente con- vention, une commission technique dont les membres seront nommés en nombre 6égal par les deux gouvernements français et allemand déterminera le tracé de la frontière dont T’indication générale résulte du texte des ar- ticles 1 et 2. Dans le délai de 18 mois à compter de la signature du procès verbal des travauxr de la commission technique, il sera procédé d'’un commun accord, le plus rapidement possible, à PTabornement des frontières, conformément au dit procès-verbal, ainsi qu'à la désignation et à I’abornement des terrains loués à bail au Gouvernement français, comme il est dit à P’article 8 ci-apres. Article 4. La commission technique et les agents chargés de PTabornement, dont il est parlé dans T’article précédent, pourront tenir compte d’un commun accord de la configuration du terrain et des circonstances locales, telle due par esemple la facilité de la surveillance de In frontière ou la communauté de race de la population. II8 devront autant que possible faire suivre à la frontière les limites naturelles indiquées par les cours d’eau, et dans le cas ou la frontière couperait la direction des ri- vières lui faire suivre la ligne du partage des eaux. Auf dem rechten Ufer des Ubangi wird das deutsche Gebiet je nach der geographischen Ge- staltung der Ortlichkeit so bestimmt sein, daß es sich auf eine Strecke von mindestens 6 und höch- stens 12 Kilometer ausdehnt; die Grenze steigt danach schräg nach Nordwesten an, so daß sie den Pamafluß in einem noch zu bestimmenden Punkte westlich von seiner Vereinigung mit dem Mbi erreicht, geht das Tal des Pama aufwärts und trifft den Ost-Logone ungefähr da, wo dieser Fluß den achten Parallelkreis erreicht in der Höhe von Goré. Sie folgt endlich dem Laufe des Logone nach Norden bis zu seiner Vereini- gung mit dem Schari. Artikel 2. Deutschland tritt an Frankreich die Gebiete ab, die nördlich der jetzigen Grenze der französi- schen Besitzungen im Tschadgebiete zwischen dem Schari im Osten und dem Logone im Westen gelegen sind. Artikel 3. Innerhalb einer Frist von 6 Monaten, die vom Austausch der Ratifikationen des gegen- wärtigen Abkommens rechnen, soll eine technische Kommission, deren Mitglieder in gleicher Anzahl von der Deutschen und der Französischen Re- gierung zu ernennen sind, den Verlauf der Grenze festlegen, nach Maßgabe der allgemeinen An- gaben, die sich aus dem Wortlaut der Artikel 1 und 2 ergeben. Innerhalb einer Frist von 18 Monaten, die von der Unterzeichnung des Protokolls über die Arbeiten der technischen Kommission rechnen, wird in Gemäßheit derselben nach gemeinsamem Ein- vernehmen so schnell als möglich zur Vermarkung der Grenzen sowie zur Bezeichnung und Ver- markung der im Artikel 8 vorgesehenen und für die Französische Regierung bestimmten Pacht- terrains geschritten werden. Artikel 4. Die technische Kommission und die mit der im vorhergehenden Artikel genannten Grenz- vermarkung beauftragten Beamten sind befugt, in gemeinsamem Einvernehmen der Bodengestalt und den örtlichen Umständen Rechnung zu tragen, wie z. B. den Bedürfnissen der Grenzüberwachung und der Rassengemeinschaft der Volksstämme. Sie sollen bei der Festlegung der Grenze tunlichst die natürlichen, durch Wasserläufe angezeigten Grenzen berücksichtigen und, falls die Grenze die Richtung der Flüsse schneidet, sie an die Wasserscheide an- lehnen.