G 62 II1 se proposa de rechercher une route entre I’'Océan et Stanley-Pool en suivant la vallée de ’Ogôous. Le Gouvernement francais P’invita à réaliser son proset, ettandis du’il lui traçait pour mission d’'ouvrir une voie de communication entre la colonie du Gabon et le Congo, le Comité français de I’Association Internationale le chargeait en outre d’établir des stations hospitalières dont I’entretien et la réglementation appartiendraient exclusive- ment au Comité. La mission officielle de Mr. de Brazza était tout à fait indépendante de la seconde ainsi due le déclara expressément Mr. Jules Ferry, alors Président du Conseil et Ministre de l’Instruction publique à Mr. de Lesseps, président du Comité français. Les dépenses de Dexpédition furent couvertes en partie par le Gouvernement, en partie par le Comité de IAsscociation Internationale. Le Roi des Belges ycrcontribua personnellement pour une somme de 20,000 franes. Mr. de Brazza s'occupa de la täche dui lui avait é4é6 confiée et fonda une station sur I'Ogôoué, une autre sur la rive droite du Stanley-Pool. Cette dernière recqut plus tard le nom de Brazzaville. II F laissa duelqdues hommes, et, ayant atteint son but, redescendit Ie Congo sur les bords duquel il rencontra Stanley. Celui-ei atteignit à son tour le Stanley-Pool quelqdues mois plus tard et, s'établissant sur la rive gauche du fleuve, yJ céa Léopoldville sur laquelle il arbora le drapeau de DAssociation Internationale. En face Brazzaville, bien due fondée é6galement au nom de I’Asseciation devint station française sans protestation de la part de Stanley. Ainsi la situation était parfaitement claire, ne Pouvait préter à aucune équivoque, à aucun dissentiment. Sur une des rives du Stanley- Pool flottaient les couleurs françaises, sur D’autre le pavillon bleu étoilé d'or de I’Asso- ciation Internationale. Cette situation de fait, si claire en elle- meme trouva une confirmation expresse dans des documents politiques et diplomatiques qui ne permirent plus de la mettre en doute. Malgré tout cependant, des contestations sur- girent au moment meme ou il semblait due I’'éGventualité en füt definitivement GCcartée. Reprenons le cours des éCvénements. Pendant son séjour sur les bords du Stanley-Pool Mr. de Brazza avait conclu un traité avec un chef de tribu nommé Makoko, à qui T’on a fait depuis en France une renommée IéGgendaire aujourd'’hui évanouie. Par ce traite Makoko cédait d'abord à la France un territoire destine à I’établissement — Er plante nunmehr, längs des Tales des Ogowe einen Weg zwischen dem Stanley Pool und dem Meer zu finden. Die französische Re- gierung ermutigte ihn, diesen Plan auszuführen. Während sie ihm als Aufgabe die Eröffnung einer Verbindung zwischen der Kolonie Gabun und dem Kongo stellte, beauftragte ihn das französische Komitee der Assceciation Internationale außerdem mit der Errichtung von Schutzstationen, deren Unterhaltung und Dienst ausschließlich dem Komitee vorbehalten bleiben sollte. Wie Jules Ferry, damals Unterrichtsminister und Président du Conseil, Herrn v. Lesseps, dem Vorsitzenden des französischen Komitees, ausdrück- lich erklärte, sollte die amtliche Sendung de Brazzas vollständig unabhängig von der zweiten ihm ge- stellten Aufgabe sein. Die Kosten der Expedition wurden zum Teil durch die französische Regierung, zum Teil durch das Komitee der Association Internationale übernommen. Der König der Belgier trug persönlich 20 000 Franken bei. De Brazza übernahm den ihm gewordenen Auftrag; er gründete eine Station am Ogowe, eine andere am rechten Ufer des Stanley Pool. Letztere er- hielt später den Namen Brazzaville. Nachdem er sein Ziel erreicht hatte, ließ er dort einige seiner Leute zurück, ging längs des Kongo zur Küste zurück und begegnete unterwegs dabei Stanley. Dieser erreichte seinerseits den Pool einige Monate später, setzte sich auf dem linken Ufer fest und gründete dort Léopoldville, wo er die Flagge der Association heißte. Das gegenüber gelegene Brazzaville wurde ohne Widerspruch seitens Stanleys eine französische Station, obwohl sie ebenfalls im Namen der Association gegründet worden war. So war die Sachlage völlig klar, sie konnte zu keiner Zweideutigkeit, zu keiner Mei- nungsverschiedenheit Anlaß geben. Auf dem einen Ufer des Stanley Pool wehten die französischen Farben, auf dem anderen die blaue Flagge mit dem goldfarbigen Stern der Association. Diese an sich so klare Tatsachenlage fand ihre ausdrückliche Bestätigung in politischen und diplo- matischen Urkunden, die jeden Zweifel ausschlossen. Trotzdem entstand ein Streit in demselben Augen- blick, in dem jede Wahrscheinlichkeit für einen solchen endgültig beseitigt zu sein schien. Kehren wir nun zum Gang der Ereignisse zurück. De Brazza hatte während seines Aufenthaltes am Stanley Pool mit einem Stammeshäuptling namens Makoko, dem man in Frankreich damals eine märchenhafte, heute allerdings verblaßte Be- dentung beilegte, einen Vertrag abgeschlossen. Mit diesem Vertrag trat Makoko an Frank- reich zunächst ein zur Errichtung einer Station