W 118 20 were to write a letter throngh Four minister saying that you have only heard lately of this regrettable incident and that the official report has not reached Fou, but that you were resolved to make a searching investiga- tion into the affair, it would have the effect öf causing the more sober public to suspend juchgment upon it. I beg Jou will pardon the liberty I have taken in addressing Vour Majesty, but my anxious regard for the good name of the Congo State and sympathy for the Commandant and his victim are my excuses. Vours obedient and humble servant (s.) Henry M. Stanley. His Majesty King Leopold II. ete. etc. etc. etc. P. S. I leave for Neu Vork on the Ath Sept. and Parliament will be proroqued on the 7th. H. M. S Anlage III. 31. 8. 1895. Note. La condamnation de Mr. Stokes a été Prononcée au poste de la Lindi par le Conseil de guerre de la zöne arabe, légalement in- stitué en vertu des dispositions sur la matière et od siégeait comme juge M. le Commandant Lothaire. Le jugement, rendu à la suite de pro- cédure ordinaire, précise les crimes dont était accusé Stokes et constate du’'ils sont établis. Le Conseil de guerre a précisé les preuves de la culpapilité de Stokes dans les déposi- tions faites par les fémoins et dans les papiers émanant du prévenu et Saisis. L'accusé a présenté ses moyens de deéfense dans une déclaration éecrite. Daccusatiom reprochait entr'autres à Stokes d’approvisionner les arabes révoltés d’armes et de munitions et d'’exciter par Ià à la guerre eivile, en territoire Soumis au régime militaire, erime due la loi punit de mort. Elle lui imputait, comme faits précis et établis, ceux d’avoir en décembre 1892, vendu au chef arabe Kilonga-longa un dépot d’armes et de munitions instalé, sur le terri- toire de I’Etat, et, en second lieu, d’avoir en Nov. et Dec. 1894, vendu lui-méme ou fait vendre par des gens à sa solde des armes et munitions aux bandes arabes révoltées. La premieère accusation n’'a pas é6té niée par le prévenu; qduant à la seconde, elle a 6té Stablie non seulement par les dépositions des témoins mais aussi par les papiers Gerits de la main du prévenu. II. a 6té trouré entrrautres la liste des marchandises des barils de poudre et des capsules confiées par Stokes à chacun de ses nyamparas pour aller acheter de Pivoire. Son journal de route fait également mention des discussions avec les gens d'’Abédi au sujet de la vente des charges de sa caravane, et une annexe à ce journal mentionne qdue cette caravane com- portait des munitions prohibés. Les rapports du Capitaine Lugard donnent dlde nombreux renseignements sur Stokes et ses importations d’armes dans T’Ugandea. (voir Africa No. 4. 1892. p. 100. 108. 111.— Africa No. 2 I18931. p. 15. — Captain F. D. Iugard: The Rise of our East African Empire. Vol. II. pp. 10 et 63.) — Anlage IV. 3“ ½5# dept. 2nd 1895. My dear Mons. Liebrichts. 1 acknowledge with many thanks the receipt of the documents re Stokes. I have read them very carefully but l am afraid they do not exonerate Mons. Lothaire from a grave offence. The Foreign Office if left alone by the British Press would I am sure be disposed to deal mildly) with the State but if these documents become public as no doubt they will the rage of the Press will be awful. Frankly 1 must say I had hoped Lothaire had a better excuse for pro- ceeding to such Extremes against a man like Stokes. There is not the slightest doubt that Stokes has been foolish, rash, even wicked, but these papers do not show any crime deserving of summary execution. The evi- dence of a lot of half-casts and negroes Oought not in a matter of life and death to outweigl Stokes’' solemn statement. He admits that he sold percussion muskets, powder and a few Sniders, but the number is so few that the confiscation of his property and imprisonment would have been ample punishment. I expected to read of two or three hundred breechloaders, with a few thousand cartridges but Lothaire cannot prove this. „The process verbal does not contain any name but Lothaire and Henry. De Fou suppose that two white men will be permitted to swear another man's life away in Mid-- Africa even though they are officials? I