G 151 20 Ces memes vues fürent exposées par M. Hanotaux dans le discours qu’il prononça le 7 juin 1894 à la Chambre des Députés. Après avoir rappelé le texte des firmans impériaux, le Ministre ajouta: „II résulte à #n’en pas douter, des textes qui viennent d’stre reproduits quc les anciennes provinces équa- toriales de P’Egypte ont toujours 6fé consi- Cérées, à Constantinople, comme étant une Partie intégrante de I’Empire Ottoman., Les Puissances Européennes ont recues oflicielle- ment les divers firmans, rélatifs à I’Egypte. Llles se sont d'autre part engagées à plusieurs reprises à respeccter DPintégritée de I’Empire Ottoman.“ M. Hanotaux rapelle alors à la traité de DParis 1856, de Londres de 1876 et de Berlin de 1878 et il continue: „Ainsi vous le voyez, pen- dant un demi siècle ’intégrite de I’Empire Ottoman a été considérée par I’Europe tout entière Comme la base la plus süre de la tran- duillité de la paix et du respect réeiproque due les Puissances se doivent les unes aux aulres“ v„Oon a déeja dit, ldans la presse, due la France aurait pu, si elle l’eüt voulu, signer avec I’Etat I. du Congo une convention ana- loguc à celle signée par lui avec I’Angleterre. Je ne le cache pas, mais la haute raison pour laquellc le Gouv. de la République a refusé de donner c'est qu'il a pensé qdue la France qui, à maintes reprises, avait pris I’engagement de respecter H’intégrité de l'Empire Ottoman, qui a toujours réclamé et qdui réclame encore le maintien des droits du Sultan et du Khédive dans le basin du Nil, ne pouvait prendre T’initiative de violer elle-meme cette haute souveraineté ct Iensemble des textes que je rappelais tout à l’heure.“ II semble bien résulter de cet ensemble de Hérlarations duc la France s'interdisait toute action dans le bassin du Nil. C’était au meme Principe de P’integrite de IEmpire Ottoman due faisait allusion M. Bourée en Ecrivant dans sa protestation officielle contre Tarrange- ment du 12 mai 1894, „que le Gouvernement Français . . ..“ (Siehe S. 148.) C'est au lencemain de ces asfirmations qu'intervient la eonvention Franco-Congolaise d'aoũt 1894. Elle n'a pu ẽtre conelue que sous l'empire de cette mẽme préoceupation du Gouv. Français de ne porter aueune atteinte à l’intégrité de I’Empire Ottoman. Ainsi re- connait-elle des droits territoriaux à la France dans le bassin du Congo, mais pas dans le bassin du Nil. La rédaction de l’article 1 est significative. Elle dit.. (Siehe S. 149.) son assentiment à cette combinaison, Voilä pour les territoires du Congo, la frontière est une frontière limitant les posses- sions respectives. Mais lorsqu’il s'agit du bassin du Nil, comme au dernier § de l'article 1 ou à Partiele 4, la frontière fizxée ùà I'Etat du Congo west plus une frontière söparunt ses possessions de celles de la France. c'est une limite imposée par la France à Textension territoriale de I’Etat pour main- tenir „Uintégritée de l’Empire Ottoman“. Lors- adue donc la France elle-meme cherche à cxercer une action politique dans des terri- toires du'’elle a affirmés faire partie de l’Em- pire Ottoman, elle viole la convention du 14 noüt 1894 dont l’un des objets, voulu par elle, était précisément de sauvegarder l’inté- grité de cet Empirc.“ Wie man weifß, scheiterten die in Paris von Frankreich und Leopold hinsichtlich des mittleren Niltales geschmiedeten Pläne an dem Sieg Lord Kitcheners in Omdurman am 2. September 1898 und an der zähen englischen Politik. Die Niederschlagung des Mahdi-Aufstandes führte zu der englisch-französischen Verständigung vom 21. März 1899, in der Frankreich endgültig auf das Nilgebiet verzichtete. Dieser in so vielen Beziehungen bedeutsame Vertrag mußte auch auf das englisch -kongolesische Abkommen vom 12. Mai 1894 seine Rückwirkung ausüben. Der Mohr Kongostaat hatte für England seine Schuldigkeit getan, jetzt konnte er gehen. Am 15. Mai 1899 empfing Herr von Cuvelier den Besuch des englischen Gesandten Sir Francis Plunkett. Er berichtete hierüber an den König, wie folgt: „Le Ministre m'a signalé oles dernières nouvelles de Penclave de Ladod, parues dans le Peii Bleu de cet matin (der Artikel kündete eine Expedition nach Norden an, die in Lado vorbereitet werde), et, comme je ne confirmais ni démentais ces nouvelles, il a ajouté texluellement qu'à ce propos il devait me dire qdu’'il avait pour instruction, si Tocca- sion s'en présentait, de rappeler au Gouverne- ment de P’Etat du Congo due la réserve des Gdroits de P’Egypte faite lors de la signature de lIa Convention du 12 mai 1894, était considérée Par I’Angleterre comme erxistante et comme yant repris force en suite des évènements dui se sont passés depuis la bataille d'Om- durman. Sir F. Plunkett n’a pas autrement dé- veloppé sa déclaration; il #a dit due e'était là tout ce du’il avait mission de dire offficielle- ment.“