156 balance aussi avantageuse due possible, sans due notre ligne frontière ne puisse nulle part se rapprocher à moins de 40 milles du Nil. I.a reconnaissance de M. Lemaire devra nous ẽclairer sur nos intérẽts: l'Etat Indép. du Congo n'entend pas prẽtendre à tout son droit, tel que l'indique la convention signẽe par I’Angleterre en 1894. Il estime toutefois qu'une convention ne peut étre modiliée due bilatéralement, et con- sidère comme trop petit le territoire dont on voudrait du’il se contente. En tout cas, il veut en connaitre, et la configuration, et la nature exacte actuelle. Dans ce but, le Gouvernement a décidé de confier à M. le Capitaine Lemaire, la mission WT’établir rapidement le levé de la région com- prisec dans les limites indiquées par les An- glais, et dans les territoires limitrophes. Notre Chef de mission aurait à rechercher aussi, §'il n’existe pas aux environs et au-dessus du parallele 6% 30° J., plus spécialement le long de la frontière française, des terrains riches due IEtat pourrait réclamer. II se peut qdufau lieu du quadrilatère in- diqus par les Anglais, nous ayons intéreét à le transformer, de facon à lui donner une forme Plus allongée, et inclinée vers I’Ouest. Cette importante qducstion devra etre studiée sur les lieux par M. Lemaire. II aura à nous donner à cet égard son avis motivé, dés qdu’'’il le pourra. II est bien éGvident due, pour due nous nous décidions à des changements, il faut que nous y ayons des intérsts très sérieux. Le Capitaine Lemaire aura également, en vue de faciliter sa mission, à fonder deux postes de reconnaissanee et (’observations astrono- miques, qui seront maintenus jusqu'’d ce due I’Etat décide que la tüche du chef de la mission est accomplie. Ces postes seront placés vers le Darallele 6° 30° N., mais un peu au Sud de cette ligne et serviront à rassembler tous les renseignements due nous avVons intérét à con- naitre: fertilité du sol;j densité de la popula- tion; industries des populations; limites des tribus; richesses minérales; etc. II est formelle- ment prescrit à M. Lemaire de ne s'immiscer en rien dans l’administration du pays, ni de Poser aucun acte politique. M. Lemaire n'aura à négocier avec per- sonne. 8Si des observations lui staient faites par des personnages officiels, il aurait à trans- mettre ces observations à Bruxzelles. II ne Peut peser sur lui aucune responsabilité. II #'est responsable due de la compléte exéeecution des présentes instructions. Les travaux de la mission devront eétre conduits en s'’inspirant de nos ordres, et de manière à amener le plus rapidement possible des résultats tangibles et de nature à nous GEclairer sur nos intéröts. Tout d'abord, un point vers les Sources de la rivière Fei devra #"atre fixé par ses coordonnées gé0graphiques, ßce premier résultat acquis, cette rivière sera descendue jusque vers le 6° 30° N Lu mission s’éloignera ensuite vers le Nord Ouest, au-dessus du 6° 30°, en étudiant aussi profondément due possible les pays traversés, t sc renseignant sur les parties fertiles qui pourraient se trouver au N. du 6° 30°, plus spécialement le long de la frontière française, du’il lui est déefenduc de traverser, tout comme il lui est formellement interdit de se rapprocher à moins de 40 milles du Nil. Vor einer kurzen Darlegung der Ergebnisse der Lemaireschen Expedition sei noch erwähnt, daß die Verhandlungen zwischen Brüssel und London über die Ausdehnung des neuen Pacht- gebietes inzwischen ihren Fortgang nahmen. Sie zeitigten aber kein befriedigendes Ergebnis. Am 19. September 1903 erklärte der Kongostaat in Be- antwortung einer englischen Note vom 20. Juni, daß das von England angebotene neue Ersatz- gebiet, das kaum den achten Teil des ursprüng- lichen Pachtgebietes umfasse, nur gleichsam als Reugeld (arrhes) angenommen werden könne, vorausgesetzt, daß England einwillige, als Ost- grenze des Kongostaates vom 1.° südl. Br. an den 30. Meridian bis zu seinem Schnittpunkt mit der Nil-Kongo-Wasserscheide anzunehmen (statt der von England vorgeschlagenen Linie: 30. Meridian bis Edward Sce, Westufer des Semliki, Westufer des Albert Sees bis 3 Miles nördlich Mahagi, dann gerade Linie bis zum nächsten Punkt der Kongo-Nil-Wasserscheide und dieser entlang bis zur Quelle des Yei), daß ferner die Grenze im Yei-Gebiet nicht im Talweg desselben, sondern östlich von diesem Fluß verlaufe, und daß das Ausführungskomitee der geplanten Nileisenbahn eine andere Zusammensetzung erfahre. Vor allen Dingen forderte man aber in Brüssel, daß über die übrigen Punkte des Ab- kommens ein Schiedsrichter angerufen werden solle, der zu entscheiden habe, ob die von England gebotenen Bedingungen ein hinreichendes Aqui- valent für die vom Kongostaat aufgegebenen Rechte, namentlich hinsichtlich der Konzessionen der beiden Kompanien bilde. Falls der Schieds- spruch verneinend ausfalle, hätten die Parteien zu versuchen, wenn nötig, außerhalb des Sudan eine Kompensation für die vom Kongostaat auf- gegebenen Rechte zu finden. Die Räumung von