G 184 20 notice an article, which appeared in the Times of Wednesday the 25 march, entitled „The king of the Belgians and the Congo Free State.. They take this opportunity of notifying Fou, for the information of His Majesty the King, that in April 1890, this Company despatched Mr. Josef Thomson to Central Afrvica with in- structions to obtain as manz treaties and con- cessions as he could from native independent rulers. My Directors are informed by cablegram that Mr. Thomson has secured very important concessions from M’Siris) as well as from other native chiefs. Having regard to the friendly relations existing between this Company and the Congo Free State, m Directors think it only right to at once send Fou the above information. (S.) Weatherley), Scerctary. Auf dieses Schreiben erging folgende Antwort: Palais de Bruxgelles, le 13 avril 1891. Messieurs, Votre lettre du 9 avril dernier a causé au Roi une très pénible surprise. Sa Majesté dui entretient depuis longtemps avec vos principausx directeurs des relations suivies, ne pouvait en effet s'attendre à ce due des agents relevants d'’eux aient cherché et réussi, d’après vous, à obtenir de M’’Siri Ou d'autres, dans les territoires de I’Etat Indép. du Congo, et cela au mépris des lois de cet Etat et des actes internationaux, des con- cessions importantes. L.'Etat du Congo ne peut reconnaitre aucune efficacité aux concessions d’ont ill s’agit et je suis chargé de vous informer qu’il les tient et les tiendra pour nulles et non avenues. (s.) Comte d’Oultremont. Messieurs les Présidents et Membres du Conseil d’Administration de la British South Africa Co. à Londres. Unter dem gleichen Datum legte der Kongo- staat energischen Protest gegen die Verletzung seiner Souveränitätsrechte durch Vermittlung der Britischen Gesandtschaft bei der englischen Re- gierung ein. Am 23. April 1891 richtete der König persönlich folgendes Schreiben an Baron Greindl, den belgischen Gesandten in Berlin: Cher Baron, Je vous remercie de votre lettre du 20 avVril. Je ’ai reçue avec plaisir. Le Comte de Borch- *) M'Siri war der Oberherrscher von Katanga. grave vous enverra copie de la lettre de la British South Africa Co., au Comte d’Oultre-- mont, de la réponse du Comte d'Oultremont et de la protestation officielle de I’Etat Indé- pendant remise à Lord Vivian. Les directeurs de la Br. S. A. Co. dinaient chez moi, m’invitaient chez eux et pendant ce temps envahissaient secrètement le Katanga pour m'en voler le mien. Mes agents pour Roccuper le Katanga étaient partis avant ceux de la Br. S. A. Co. mais sur les assurances si formelles du Gouvernement Anglais due mes droits seraient respectés, je leur avais prescrit de pas se häüter et de battre les Arabes, ce du'ils ont fait. Je crois qdue le Foreign Office est duelqdue Peu satisfait de la Br. S. A. Co. et de la bru- talité de ses agissements. Le Katanga est dans la zöne d’on le traité de Berlin impose la mé- diation ou l’arbitrage avant de passer aux hostilitkcs. La Br. S. A. Co., en guerre avec les Portugais déjà, va chercher à contester les Boers et à attaquer tous ses voisins. Peut-étre les Allemands voudraient-ils dire duelques mots sérieux à Lord Salisbury afin d’empècher, lorsqu'il en est encore temps, la situation de s’'accentuer. Cela fortifierait, je crois, Lord Salisbury. Si vous partagez cet avis, voyez à en parler avec le chancelier en lui portant encore une fois mes meilleurs messages. Je crois qu’il est temps d'’arreter les em- bièetements de la Br. S. A. Co. et qdue le moment est bon. Venillez, cher Baron, me bien croire Votre tres affectionné (s.) Léo pold. Am 19. Mai 1891 berichtete der deutsche Botschafter Graf Hatzfeldt aus London nach Ber- lin, daß er eine vertrauliche Besprechung in der Angelegenheit mit Salisbury gehabt habe, welcher sie als eine bloße Grenzberichtigung dargestellt, aber versprochen habe, daß dem König Leopold keine Schwierigkeiten bereitet werden würden. So konnte dieser Raubzug der britischen Gesellschaft dank der deutschen Intervention als abgewendet gelten. Er war um so bemerkenswerter, als einer der Direktoren der Gesellschaft, der Herzog von Abercorn, bei einem Diner, welches er dem König im Mai 1890, also zu einer Zeit, in der die englischen Emissäre schon unterwegs nach Katanga waren, nach einer Notiz des Königs den Versuch gemacht hatte, für die British Sonth Africa Co. Konzessionen in Katanga zu erlangen, damit also die Souveränität des Königs über dieses Gebiet selbst anerkannt hatte.