G 162 20 Le Portugal accepte-il P’arbitrage saine pour la duestion du Lunda, si oui il serait bon due je le sache de suite et nettement pour le faire valoir à Londres. Moi je demande et désire cet arbitrage. Vous verrez ce due M. de Ma- cedo vous répondra. S'il penche vers un partage c'est à lui à le proposer. Je pourrais peut- tre pour avoir la paix de suite accepter le pertage indiqus ci-joint. Vous diriez: le roi est contraire à D’idée d'un partage, si je devais insinuer duelque formule à cet effet je ne vois due celle-ci qui aurait peut-étre une chance de ne pas étre refusée à priori. Encore, ajoutériez- vous, je ne réponde nullement de la faire accepter méme si le Portugal la proposerait officiellement et de suite mais en ce cas vous prometteriez à M. de Macedo de faire votre possible pour l’appuyer. La formule ei-jointe représente à peu preès le maintien de notre oceupation actuelle, donc du status quo. Ceci pour votre gouverne et pour le cas ou I’on se recrierait. Les Portugais ne peuvent pas espérer due pour leur kaire plaisir nous allons consentir à é6vacuer notablement des endroits ou nous sommes établis. Leur in- térét cC'est d'’en finir vite avec nous. Au fond la politique des petits Etats devrait Stre de s'appuyer les uns les autres. Croyez-moi toujours, cher Baron, Votre tout dévoué et affectionné (s.) L60pold. Formule de délimitation ou interprétation du traité de 1885 entre le Portugal et I’Etat Indépendant du Congo: Le parallele de Noqui jusqu'au Quango, le Quango jusqu'à son con- fluent avec le Cambo, le parallele passant par ßc#e confluent jusqu'à son intersection avec le Kwillou, le Kwillou jusqu'à sa socurce et puis vers I’Est la créte de partage des eaux entre le Congo et le Zambei.“ Wider Erwarten blieb aber die portugiesische Regierung hartnäckig auf ihrem Standpunkt. Am 31. Dezember 1890 kam nur eine vorläufige Ver- einbarung zustande, nach der im Lundagebiet der Status qduo zunächst aufrechterhalten und weitere mündliche kommissarische Verhandlungen in Lissabon verabredet wurden. Diese begannen am 19. Fe- bruar 1891 zwischen dem Minister Carlos Roma de Bocage und dem kongolesischen Bevollmäch- tigten Eduard de Grelle-Rogier, dem M. de Cuvelier als technischer Delegierter zur Seite stand. Die Gegensätze der Anschauungen zwischen den beiderseitigen Vertretern erschienen zunächst un- überbrückbar. Von kongolesischer Seite wurde der Vertrag vom Februar 1885 dahin ausgelegt, daß der Kuango nicht, wie von den portugiesischen Vertretern behauptet wurde, stromaufwärts nur bis zu seinem Schnittpunkt mit dem 6. südl. Br., sondern bis zu seiner Quelle als Grenze anzu- sehen sei. Bemerkenswert war, wie de Grelle es rechtfertigte, daß der Kongostaat mit seinen An- sprüchen über die durch die Neutralitätserklärung vom 1. August 1885 bekanntgegebenen Grenzen im Lundagebiet weit hinausgehe. Der kongo-= lesische Vertreter erklärte: „Une déclaration de neutralité ne peut pas étre regardée comme une constitution de territoire. Le Roi-Souverain, en étendant le regime de neutralité à une partie du territoire du Congo seulement a entendu en assumer les charges dans la mesure ou il pouvait la rendre effective 15) La situation spéciale dans laquelle se trouvait I’Etat du Congo vis-à-vis de I’Allemagne explique qu’il n’ait eru devoir se prévaloir, à I’égard des Puissances, lors de sa déclaration de neutra- lité, de tous les droits territoriaux qdue lui reconnaissait I’ensemble de ses conventions. C'est une des raisons pour laquelle il ne comprit pas, avec intention, les territoires du Lunda dans cette déclaration. Si pour des raisons d'’opportunité, dont il 5tait seul juge, I’Etat du Congo n’'actait pas dans sa décla- ration de neutralité tous les droits qdu’il tenait de ses conventions territoriales, il ne peut en resulter une déchéance partielle de ses droits. Auf diese sonderbare Erklärung wies de Bocage mit Recht darauf hin, daß also „dans l’esprit de l’Association Internationale ses territoires auraient deux frontières, Iune allemande, autre portugaisc.“ Da die Diskussion der Rechtsfrage zu keinem Ziel führte, einigte man sich nach drei Sitzungen schließlich darauf, diese beiseite zu lassen und zu- nächst die reinen Tatsachenfragen zu behandeln. Hierbei schnitten die Portugiesen allerdings schlecht ab. Denn während Cuvelier darauf fußen konnte, daß der Kongostaat in den von ihm be- 15) Das war eine in den tatsächlichen Verhältnissen völlig unbegründete Behauptung. Denn damals war der Kongostaat weder im Lundagebiet, noch in den weitesten Territorien des Staates in der Lage, Herrscher- gewalt und Verwaltung ausznüben. In Wirklichkeit lagen die Verhältnisse wohl so, daß der König bei Erlaß der Neutralitätserklärung die Einbeziehung des Lundagebietes in dieselbe aus dem einfachen Grunde nicht wagte, weil er nicht absehen konnte, ob nicht Bismarck auf Grund der Tatsache, daß dieses Gebier von zahlreichen deutschen Forschern bereist worden war, vielleicht für Deutschland auf dasselbe Ansprüche geltend machen werde. Erst als er im Laufe der folgenden Jahre sah, daß dies nicht der Fall war, und daß man deutscherseits weit davon entfernt war, diese von Leo- pold hoch eingeschätzten Gebiete zu begehren, beschloß er, selbst zuzugreifen.