G 60 20 Elles s'engagent également à communiquer audit Bureau des copies des licences prévues à Particle 15. Art. 20. Le commandant d'un baätiment de guerre qui aurait arrsté un navire battant Pavillon stranger doit, dans tous les cas, faire un rapport à son Gouvernement en indiquant les motifs qui Dont fait agir. Un extrait de ce rapport, ainsi du'une copie du prochès-verbal dressé par I'officier ou le sous-officier envoys à bord du navire arrté, Seront, le plus töt possible, expédiés au Bureau Central en meme temps qu’au Gouvernement dont le navire arraisonné arborait le pavillon. Art. 21. Si I’autorité chargée de U’enqu6ète conclut à P’irrégularits de D’arrst et du dé- routement ou des mesures imposées au navire arräté, elle fixera le chiffre des indemnités dues. auxquelles il ressortit, contestent les conclusions de l’enquste ou le montant de Pindemnitc fixée, cette contestation sera soumise à un Tribunal arbitral, composé d’un arbitre dé- signé par le Gouvernement dont le navire portait le pavillon, d’'’un arbitre désigné par le Gouvernement auquel ressortit D’officier capteur et d'un surarbitre choisi par les deux arbitres ainsi désignées. Les deux arbitres seront choisis, autant due possible, parmi les fonctionnaires diplomatiques, consulaires ou judiciaires des Hautes Parties Contractantes. Ces désignations devront étre faites dans le blus court délai possible et ne devront jamais porter sur des indigènes retribuss par les Hautes Parties Contractantes. Toute indemnité accordée sera versée à Pintéressé dans le délai maxi- mum de six mois à dater de la decision. La décision sera transmise au Bureau Central et au Seerétaire général de la Socicté des Nations. Chapitre Vv. Dispositions générales. Art. 22. Les Hautes Parties Contractantes eexerçant leur autorité sur les territoires situés dans les zones de prohibition spécifices à l’ar- ticle 6, s'engagent à prendre, chacune en ce dui la concerne, les mesures propres à assurer T’application de la présente Convention et, notamment, la poursuite et la répression des contraventions aux prescriptions qui y sont contenues. Elles feront connaftre ces mesures au Bureau Central et au Secrétaire général de la Société des Nations, auxquels elles indiqueront les Si Pofficier capteur ou les autorités. auch, dem genannten Bureau Abschriften der in Artikel 15 vorgesehenen Erlaubnisscheine zu über- mitteln. Art. 20. Der Kommandant eines Kriegs- schiffes, welcher ein Schiff mit fremder Flagge angehalten hat, muß seiner Regierung in jedem Falle einen Bericht hierüber senden, in dem er die Gründe für sein Vorgehen angibt. Ein Auszug dieses Berichtes sowie eine Ab- schrift des von dem Offizier oder Unteroffizier, der an Bord des verdächtigen Schiffes geschickt worden ist, aufgenommenen Protokolles muß so schnell wie möglich dem Zentralbureau und gleichzeitig der Regierung übermittelt werden, deren Flagge zu Unrecht gezogen worden ist. Art. 21. Wenn die mit der Untersuchung be- faßte Behörde feststellt, daß das Anhalten, das Außer-Kurs-Führen oder andere dem angehaltenen Schiffe widerfahrene Maßnahmen zu Unrecht ge- troffen worden sind, so setzt sie eine Entschädigungs- summe fest. Wenn der anhaltende Offizier oder seine Regierung die Ergebnisse der Untersuchung oder den Betrag der Entschädigung bestreiten, so wird die Festsetzung einem Schiedsgericht vor- gelegt, das sich aus einem von der Regierung, deren Flagge das Schiff führte, ernannten Schieds- richter, einem Schiedsrichter der Regierung, der der anhaltende Offizier angehört, und einem Obmann, welchen die beiden, wie vorstehend er- wähnt, ernannten Sachverständigen wählen, zu- sammensetzen soll. Die beiden Schiedsrichter sollen, soweit möglich, aus der Mitte der diplomatischen, konsularischen oder juridischen Beamten der hohen vertragschließenden Parteien gewählt werden. Die Ernennungen müssen so rasch als möglich erfolgen und dürfen niemals auf Eingeborene der hohen vertragschließenden Staaten fallen. Jede bewilligte Entschädigung muß dem Interessenten in längstens sechs Monaten, von dem Tage der Entscheidung an gerechnet, überwiesen werden. Die Entscheidung wird dem Zentralbureau und dem Generalsekretär des Völkerbundes über- mittelt. Kapitel V. Allgemeine Bestimmungen. Art. 22. Die hohen vertragschließenden Par- teien, die die Macht über die Gebiete in den in Art. 6 bezeichneten Verbotszonen ausüben, ver- pflichten sich, jede für sich, die geeigneten Maß- nahmen zur Durchführung dieses Vertrags und zur Verfolgung und Unterdrückung von üUber- tretungen der darin erteilten Vorschriften zu treffen. Sie haben diese Maßnahmen dem zentral= bureau und dem Generalsekretär des Völkerbundes zur Kenntnis zu bringen, welchen sie auch die in