Art. 2. Die früher im französischen Civil- oder Kirchendienst angestellten Angehörigen der abgetretenen Gebietstheile, oder ihre Wittwen und Waisen, welche vor dem 2. März 1871 Pensionen aus der fran- zösischen Staatskasse bezogen hatten oder zu beziehen gesetzlich befugt waren, er- halten, falls sie sich für die deutsche Nationalität entscheiden, diese Pensionen von dem besagten Tage ab von der deutschen Regierung, so lange sie auf deutschem Gebiete ihren Wohnsitz haben. Unter den gleichen Voraussetzungen und vom gleichen Tage an übernimmt die deutsche Regierung die Militairpen- sionen, welche vor dem 19. Juli 1870 Angehörigen der abgetretenen Gebiete oder ihren Wittwen und Waisen aus der fran- zösischen Staatskasse gesetzlich zukamen. Den Civilbeamten jeden Ranges, sowie den im Militair- und im Marine- dienst stehenden Personen, welche aus den abgetretenen Landestheilen herstam- men und in ihren Aemtern oder Graden von der deutschen Regierung bestätigt werden, bleiben die Rechte vorbehalten, welche sie im französischen Staats- oder Militairdienste erworben haben. Art. 3. Um den Schwierigkeiten vorzubeugen, welche aus der Theilung der früheren Gerichtsbezirke bei Civilprozessen für die Recht suchenden Parteien sich ergeben könnten, sind die hohen vertragenden Theile übereingekommen, 1) daß jedes von französischen Ge- richten in Prozessen unter franzö- sischen Staatsangehörigen gefällte Erkenntniß, welches vor dem 20. Mai 1871 rechtskräftig ge- Art. 2. Les pensions, tant civiles qu’ecclé- siastiques, régulièrement acquises ou déjà liquidées jusqu’au 2 Mars 1871, au profit, soit d’individus originaires des territoires cédés, soit de leurs veuves ou de leurs orphelins, qui opteront pour la nationalité alle- mande, restent à leurs titulaires en tant qu’ils auront leur domicilc sur le territoire de l´Empire, et seront, désormais, à dater du méme jour, acquittées par le Gouvernement alle- mand. Sous les mémes conditions et à dater du méme jour, le Gouverne- ment allemand se chargera des pen- sions militaires, régulièrement acqui- ses ou déjà liquidées jusqu'au 19 Juillet 1870, au prosit, soit d'in- dividus originaires des pays cdés, soit de leurs veuves et orphelins. Le méme Gouvernement tiendra compte aux fonctionnaires civils de tout ordre et aux militaires et ma- rins originaires des territoires cédés et dui seraient confirmés par le Gou- vernement allemand dans leurs em- plois ou grades, des droits qdui leur sont acqduis par les services rendus au Gouvernement français. Art. 3. Les Hautes Parties Contractantes Vonlant, dans l´intérét des justiciables, obvier aux difficultés qui pourraient, en matières civiles, resulter du dé- membrement des anciennes circon- scriptions judiciaires, il est entendu: 1°) que tout jugement prononcé par les tribunaux français entre citoyens français et ayant ac- duis l’autorité de la chose jugée avant le 20 Mai 1871, sera, 3*