vires de guerre, et des navires marchands de leur pays, et ils Fadresseront pour cet objet aux tri- bunaux, juges et osfieiers compétents, et reclameront par Ecrit ces déser-- teurs, en prouvant par la commu- nication des registres des navires, ou des röles d’équipage, ou par d'autres documents officiels, qdue de tels in- dividus ont fait partie des dits éCqui- Pages, et cette reclamation ainsi Justiliée, Textradition sera accordéee. De tels déserteurs, lorsqu’ils au- ront été6 arrétés, seront mis à la dispo- sition des dits consuls-générauz, con- suls, vice-consuls, ou agents de com- merce, et pourront étre enfermés dans les prisons publiques à la réquisition et aux frais de ceux qui les réecla- ment pour étre envoyés aux navires auxquels ils appartenaient, ou à d’au- tres de la méme nation. Mais Fiils ne sont pas renvoyés dans T’espace de deux mois à compter du jour de leur arrestation, ils seront mis en li- berté, et ne seront plus arrétés pour Ia méme dause. II est entendu toutefois que, si le déserteur se trouvait avoir com- mis qduelque crime ou delit, son ex- tradition pourra étre retardée jusqu’a ce qdue le tribunal saisi de Taffaire, ait rendu sa sentence, et due celle-ci ait recu son execution. Art. 19. En cas d'échouement ou de nau- frage d'un navire de P’une des Hautes Parties contractantes sur les cötes de Tautre ce navire y jouira, tant pour e bätiment due pour la cargalson, des faveurs et immunites due la légis- lation de chacun des Etats respectifs accorde à ses propres navires en pa- reille circonstance. II sera prété toute aide et assistance au capitaine et à —  262  — in Anspruch zu nehmen. Zu diesem Zweck werden sie sich an die Gerichte, Einzelrichter und zuständigen Beamten wenden und schriftlich die Auslieferung der Deserteure beantragen, indem sie durch Mittheilung der Schiffsregister, Musterrollen oder anderer amtlichen Do- kumente den Beweis führen, daß die fraglichen Personen zu der Schiffsmann- schaft gehören, worauf hin die Ausliefe- rung erfolgen soll. Solche Deserteure sollen, sobald sie verhaftet sind, zur Verfügung der Gene- ralkonsuln, Konsuln, Vizekonsuln und Handelsagenten stehen und auf deren Antrag und auf Kosten derselben in den öffentlichen Gefängnissen festgehalten wer- den können, um auf das Schiff, zu welchem sie gehören, oder auf ein ande- res nationales Schiff gebracht zu werden. Werden sie jedoch nicht innerhalb zweier Monate nach ihrer Verhaftung in ihre Homahh geschafft, so sollen sie auf freien Fuß gesetzt werden und können dann wegen derselben Sache nicht wieder ver- haftet werden. Man ist jedoch übereingekommen, daß, wenn der Deserteur ein Verbrechen oder Vergehen begangen haben sollte, seine Auslieferung so lange soll aufgeschoben werden können, bis das mit der Anklage befaßte Gericht sein Urtheil gefällt hat und dieses Urtheil vollstreckt worden ist. Art. 19. Im Falle des Scheiterns oder des Schiffbruches eines Schiffes eines der hohen vertragenden Theile an den Küsten des anderen Theils sollen Schiff und Ladung dieselben Begünstigungen und Befreiungen genießen, welche die Gesetz- gebung jedes der betreffenden Staaten den Schiffen des eigenen Landes in glei- cher Lage bewilligt. Es soll jede Hülfe und aller Beistand dem Führer und der