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action in a contingency thathas nota ris en and may never arise. The dis-
Dosition for instance of the French and British fleets respectively at the
bresent moment is not based upon an engagement to cooperate in war.
Vou have, however, pointed out that if either Government had grave
reason to cxpect an unprovoked attack b a third Power, it might become
essential to kuow whether it could in that event depend upon the armed.
assistance of the other.
agree that, if either Government had grave reason to expect an un-
provoked attack by a third Power, or something that'’threatened the general
Dbeace, it should unmediately disenss with the other whether both Govern-
ments should act together to prevent aggression and to preserve peace, and,
if So, what measures they would be prepared to take in common. I these
measures involved action, the plans of the general staffs would at once be
taken into consideration and the Governments would then decide what effect
should be given to them.
Brief des französischen Botschafters M. Daul Cambon an Sir E. Gre).
Londres, le 23 novembre 1012.
Par Votre lettre en date d’hier 22 novembre, Vous miavez rappeleé
due dans ces dernières années les autoritès militaires et navales de la France
et de la Grande-Bretagne s'étaient consultés de temps en temps; qu’'il avait
toujours été entendu que ces consultations ne restreignaient pas la liberte
pour chaque Gouvernement de decider dans T’avenir S’ils se préteraient l’un
Iautre le concours de leurs forces armées; dque de part et d’autre ces con-
Sultations entre Specialistes n'’étaient et ne devaient pas étre considérées
comme des engagements obligeant nos Gouvernements # agir dans certains
cas; que cependant je Vous avait fait observer due si I’un ou l’autre Gou-
vernement avait de gravcs raisons d’appréhender unc attaque non provoquéèée
de la part d'une tierce Puissance, il deviendrait essentiel de savoir s'il pour-
rait compter sur l’assistance armèée de l’autre. Votre lettre repond à cctte
observation et je suis autorisé àA Vous declarer duc dans le cas on I’'un de
nos Gouvernements aurait un motif grave d’apprchender scoit T’agression d’une
tierce Puissance soit queldue évenement menacant pour la Paix geénerale, ce
Gouvernement examinerait immédiatement avec l’autre si les deux Gouverne---
ments doivent agir de concert en vue de préèvenir P’agression ou de sauve-
garder la paik. Dans ce cas, les deux Gouvernements délibéreraient sur les
mesures qu ils scraient disposès à prendre en commun; si ces mesures com-
portaient une action, les deux Gouvernements prendraient aussitöt en con-
sideration les plans de leurs Etats-Majors ct décideraient alors de In suite
dui devrait etre donnée à ces plans.
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