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nächst der von Oesterreich-Ungarn acceptirte Vorschlag der
vereinigten Staaten zurückgewiesen, dass solche Personen als
Piraten anzusehen und zu bestrafen seien. RENAULT bemerkt
in dieser Hinsicht:
„I ne faut pas abuser des fietions en droit. Ily en a d&jä
trop qu’on est port& A exagörer; il n’est pas n£cessaire d’en
ötablir de nouvelles. Or, nous croyons que dire que la destruction
d’un cäble sousmarin est un acte de piraterie, c’est recourir & une
fiction devant avoir des cons@quences extrömement graves, puisque
des faits, jusque-lä impr&vus se trouveront passibles des chätiments
les plus s&veres; c’est passer trop brusquement d’une extr&mite
a lV’autre. Quelle ressemblance y-a-t-il entre la conduite d’un
pirate qui court ä& tous les navires pour les piler, qui peut
etre dit hostis generis humani parcequil ne respecte rien
et la conduite d’un individu qui, peut-&tre pour nuire & une
compagnie dont il est le concurrent, detruit son cäble sous-
marin? Il y a certainement de sa part un acte coupable et nous
demandons qu’on lui inflige une peine, m&me une peine severe;
iln’y a pas lä un acte de piraterie et la peine serait hors de
proportion avec le fait & punir. — — — — — Ce que nous
retenons de la proposition de ’Amörique et de l’approbation
de l’Autriche, c’est que la destruction d’un cäble telögraphique
peut, dans l’&tat actuel des relations internationales, ätre consi-
dere comme un delit de droit des gens, que les nations sont
interessees & prevenir et & punir.“
Bei unterseeischen Kabeln können im Kriegsfalle folgende
Fälle vorkommen:
1) Der Kabel verbindet zwei Landestheile derselben krieg-
führenden Macht, z. B. England und Irland, Frankreich
und Algier, oder Italien und Sardinien mit Sicilien. In
diesem Falle hat der Gegner oft ein erhebliches Interesse, die
telegraphische Verbindung zwischen beiden Landestheilen zu zer-
stören und es kann ihm nach Kriegsgebrauch das Recht hierzu
nicht bestritten werden.
2) Der Kabel verbindet das Gebiet eines der Kriegführen-
den mit demjenigen seines Feindes. In diesem Falle würde es
nach Kriegsrecht keinem Zweifel unterliegen, dass der eine oder