que les vice-consuls ou agents con-
sulaires, sujets de l'Etat qui les
nomme, jouiront de l'exemption des
logements et des contributions mili-
täires, des contributions directes, per-
sonnelles, mobilières et somptuaires,
imposees par I'Etat ou par les com-
munes, à moins qu’ils ne possèdent
des biens immeubles, qu’ils ne fassent
le commerce ou qu’ils n'exercent
quelque industrie, dans lesquels cas
ils seront soumis aux mémes taxes,
charges et impositions que les autres
particuliers.
IIs ne pourront étre ni arrétés, ni
conduits en prison, excepté pour les
faits et actes qui, d’apres la législa-
tion de chacun des deux Etats,
doivent étre deférés au jury. S'ils
sont négociants, la contrainte par
corps ne pourra leur étre appliquée
que pour les seuls faits de commerce
et non pour causes civiles.
Article III.
Les consuls-généraux, consuls et
leurs chanceliers ainsi que les vice-
consuls et agents consulaires sont
tenus de fournir leur témoignage en
justice, lorsque les tribunaux du pays
le jugeront necessaire. Mais l’auto-
rite judiciaire devra dans ce cas, les
inviter par lettre officielle à se pré-
senter devant elle.
En cas d’empéchement desdits
agents, par des affaires de service
ou par maladie, mais dans les causes
civiles seulement, l’autorité judiciaire
se transportera à leur domicile pour
demander leur témoignage de vive
voix, ou le leur demandera par ecrit,
suivant les formes particulières à
chacun des deux Etats. Lesdits
agents devront satisfaire au désir
de l'autorité dans le délai qui leur
147
—.
die Vizekonsuln oder Konsularagenten,
welche Angehörige des Staates sind, der
sie ernannt, sollen von der Militär-Ein-
quartierung und den Militärlasten über-
haupt, von den direkten, Personal-, Mo-
biliar- und Luxussteuern befreit sein,
mögen solche vom Staat oder von den
Kommunen auferlegt sein.
Wenn sie jedoch Grundbesitz haben,
Handel oder Gewerbe betreiben, so sind
sie denselben Taxen, Auflagen und Steuern
unterworfen, wie andere Privatleute.
Sie dürfen weder verhaftet, noch ge-
fänglich eingezogen werden, ausgenommen
für solche Handlungen, welche nach der
Gesetzgebung eines jeden der beiden
Staaten vor das Geschworenengericht
gehören. Sind sie Handeltreibende, so
soll die Schuldhaft gegen sie nur wegen
Verbindlichkeiten aus Handelsgeschäften,
nicht aber wegen sonstiger Civilverbind-
lichkeiten verhängt werden dürfen.
Artikel 3.
Die Generalkonsuln, Konsuln und
ihre Kanzler, ingleichen die Vizekonsuln
und Konsularagenten sind verbunden, vor
Gericht Zeugniß abzulegen, wenn die
Landesgerichte solches für erforderlich
halten. Doch soll die Gerichtsbehörde
in diesem Falle sie mittelst amtlichen
Schreibens ersuchen, vor ihr zu erscheinen.
Für den Fall der Behinderung der
gedachten Beamten durch Dienstgeschäfte
oder Krankheit soll, jedoch nur in bür-
gerlichen Rechtsstreitigfeiten, die Gerichts-
behörde sich in ihre Wohnung begeben,
um sie mündlich zu vernehmen oder unter
Beobachtung der einem jeden der beiden
Staaten eigenthümlichen Förmlichkeiten
ihr schriftliches Zeugniß verlangen.
Die gedachten Beamten haben dem
Verlangen der Behörde in der ihnen be-