170 XVI. Der Berliner Congreß.
d'ordre de soutenir toujours l'opinion des Autrichiens qui
nous est systématiquement hostile, et cela dans des questions
dul W’intéressent PAllemagne en rien, mais qui sont tres
importantes pour nous.
Pardonnez-moi, mon cher Oncle, la franchise de mon
langage basé sur des laits, mais je crois de mon devoir de
porter Votre attention sur les tristes conséquences due cela
pourrait amener dans nos rapports de bon voisinage en
aigrissant nos deux nations Pune contre l’autre, comme la
presse des deux pays commence à le laire. — Jy voeis le
travail de nos ennemis Ccommuns, des mémes qui ne pouvaient
digérer alliance des trois Empereurs. — Vous vous souviendrez
due nous en avons parlé plus Fiune lois avec Vous et combien.
étais heureuk de me persuader due nos Convictions à dessus
étaient les mémes. Je comprends parlaitement due Vous
tenez à Conserver Vos bons rapports avec I’Autriche, mais je
ne Ccomprends pas Tintérét de P’Allemagne à Sacrifier celui
de la Russie. — Estce digne d’'un véritable homme d’Etat
de faire entrer dans la balance une brouille personnelle, duand
il s'agit de l'intérèt de deux grands Etats faits pour vivre en
bonne intelligence et dont l'une a rendu à Tautre, en 1870,
un service due, d’après Vos pPropres expressions, Vous disiez
woublier jamais. Je ne me serais pas permis de Vous les
rappeler, mais les circonstances deviennent trop graves pour
due je puisse Vous Ccacher les craintes qgui me préoccupent
et dont les Conséquences pourraient devenir désastreuses pour
nos deux pays. Que Dieu nous en préserve et Vous inspire!
La santé de ma femme nous a donné de sérieuses inqui-
éGtudes tout ce dernier temps. Dieu donne due Tair natal
Duisse lui laire du bien.
Ne m'en voulez pas, mon cher Orcle, pour le contenu
de cette lettre et Croyez aufx sentiments d’invariable attache-
ment et d'affection sincère
de
Votre tout dévoué
neveu et ami
AlexKandre.