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Nous avons 6té très mécontents, m'a-t-i dit de ce refus, 1856
et nous avions tout fait pour obtenir le résultat désiré. Mon- 2.12.
sieur Dufour) qui était parti d'ici bien pénétré du prix que
nous attachions à cette concession, a fait part au conseil fédéral
de F’espoir tres fondé, qufaurait eu ensuite le gouvernement
français de pouvoir par ses bons offices à Berlin faire résoudre
la question de Neufchätel selon le voeu de la Suisse. Toutes
nos instances ont été vaines, le refus a été formel. — L'on
nous a demandé pour prix de la mise en liberté des pri-
sonniers une garantie formelle relative à Neufchätel que nous
ne pouvions donner. Par suite i1l ne nous restait autre chose
à faire due de nous retirer de T’affaire, de rendre à la Prusse
sa parole et sa liberté d’action. Que résoudra-t-on à Berlin
en regard Taune situation on Pon s'est engagé d'’honneur, je
Fignore et selon le parti qu'on y prendra, les Conséquences en
deviendront plus ou moins graves. Une invasion en Suisse
ne serait pas une chose indifférente, la neutralité et FPin-
dépendance de ce pays étant placées sous une garantie
européenne.“
So hat sich Walewski ausgesprochen. Der Rückhalt, mit
dem er es gethan, scheint mir ein Grund mehr zur Annahme
zu sein, daß man Ihrerseits sehr vorsichtig zu Werke gehen
muß. Uebrigens scheint mir aus der Thronrede hervorzugehen,
daß man nochmals Verhandlungen mit den europäischen Groß-
mächten anzuknüpfen gedenkt.
Von Baiern ist mir eine Instruction mitgetheilt, welche
Herr v. d. Pfordten dem Herrn von Schrenk in der Neuen-
burger Angelegenheit ertheilt hat. Pfordten trägt Schrenk auf,
in vertraulichem Benehmen mit Ihnen zu erwägen, was nun
weiter zu thun sei, insbesondere, ob auf diejenigen Verhand-
lungen eingegangen werden solle, zu welchen die Schweiz sich
*) Schweizerischer General.
Aus Bismarcks Brieswechsel. 17