1864
9. 7.
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Les artistes de Paris et de Londres nous ont fait dire
bien des choses auxquelles ni I’un ni ’autre nous avons jamais
Pensé. Je ne me préoccupe pas outre mesure de cette manoeuvre
dont les ficelles sopt visibles. Apres un bref démenti nous
nous abstiendrons de toute explication qui aurait I’air d'une
justifcation dont nous Mn'avons pas bescin.
Veuillez, je Vous prie, me mettre aux pieds du Roi. J’aai
Sté tres-heureux d’'apprendre, toujours par Oubril, qdue Sa
Majesté a renoncé à intercaler les fatigues d’une visite à Vienne
entre les deux cures de Carlsbad et de Gastein. On ne saurait
environner d'assez de garanties une santö si précieuse et la
conservation du plus beau Caractère chevaleresque de notre
époque.
Je ne veux pas vous fatiguer par des considérations poli-
tiques qui trouveront plus naturellement place dans la causerie
intime sur laquelle je compte; mais je ne saurais terminer
sans Vous prier de compter invariablement sur les sentiments
Dattachement sincère que je Vous porte.
Gortchacow.
196.
Herzog von Morny an Bismarck.
Paris 7. 7bre (1864).
Mon cher ministre
J'ai vu S. M. comme je vous ’avais promis et lui ai
raconté notre conversation. L'’Empereur vous est tres recon-
naissant des sentiments que vous m'avez exprimés à son endroit,
i. a tout à fait approuvé mes objections. II croit due ne pas
bouger convient mieux à la situation de tout le monde cette
année; après les é6vènements de toutes sortes qui se sont
passés dans les différents pays, et les impressions qdue ces