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264.
Fürst Gortschakow an Bismarck.
Berlin ce 15 Nov. 1872.
Cher Prince
Je ne saurais quitter Berlin sans Vous exprimer le regret 1872
de ne pas avoir pu vous y serrer la main et surtout celui de 15. 11.
la cause qdui motive votre absence. Tous mes voeux sont
pour un prochain rétablissement de votre santé. Personne
comme homme privé et comme homme public Men reconnait
d'avantage la valeur.
Je ne veux pas etre indiscret en vous fatiguant; mais je
n’aurai pas répondu à un besoin du coeur, si je m’'stais refusé
de réclamer par duelques lignes votre bon souvenir et de vous
renouveler Pexpression des sentiments invariables que je vous
Ai voués T’ancienne date.
Veuillez me mettre aux pieds de Madame la Princesse et
me croire, tout à
ut à vous
Gortschakow.
265.
Bismarck an Fürst Gortschakow.
Varzin ce 20 Nov. 1872.
Cher Prince
jee vous remercie de tont mon coeur d'avoir pensé à moi en 1872
passant par Berlin; parmi les privations qdue m’impose Pstat 20.11.
de ma santé, celle de ne pas avoir pu vous serrer la main à
votre passage m'’est des plus sensibles. J'ai noué bien des
relations officielles dans ma vie, mais celle avec vous, mon
cher Prince, c'est la seule qu’il me tiendrait à coeur de con-