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flatter, duns Texpression renouvelldce de ces observations duc
la conviction intime qui me les a dictées, et Elle ne doutera
certainoment jamais de la constance de mes sentiments pour
Sa personne et du dévouecment inalterable avec loquel je suis
à jamais ete.“
15.
Herzog Karl August an den König von Sachsen, Weimar,
29. April 1813:
„L’Empereur des Frankais, Roi W’Italic, Protecteur de la Con-
fédcration Khenane, a eté hier ici, Jai eu la permission de
T’accompagner jusqu'n Eckersberge, ou S. M. a couché cette nuit.
S. M. u daignc combler ma fmille et moi de toutes les
marques de bonté, qui prouvaient Pintérét magnanime qu’klle
Prenait à notre sitnation, distinction rare et inappreciable.
Une grande partie de son urmée a pussé et passo par mes
états, ce qui était simplement dans les limites de ce puys-ci
peut étre Gvaluc d’après les fournitures à 100000 hommes.
L'Empereur paraissait entrer en doute sur les sentiments
de V. M. a Son égurd et marqua le désir qu’Elle s'expliquat
franchement. — S. M. m’'ordonna, Sire, de Vous trunsmettre
Ses propres paroles: „Que le RBoi de Saxe me dise franchement,
s'il veut étre pour moi ou contre moi. II Mi pus à se plaindre
de moi parce due jai fait tant pour lui. Ecrivez, due je ne
eroyais encore rien, mais que la conduite tenue à Torgau avait
du louche. Qu’il se dclare, alors je saurais ce due iiai a
faire. S'il est contre moi, aulors 1l perdra ce qu’il a; je me
suis pressé de venir pour sauver la Saxe."
Voillà au juste ce quc S. M. PEmpereur m’'ordonne spc#-
cielloment et en présence de toute ma famille d'’écrire à
V. M. . L’Empereur ordonne encore, qdue Fexpéedie cette lettre-
ci par un de mes Couriers; jobéis aveuglement; et c'est le
Ministre de Frunce résidunt ici, qui veut avoir la bontée do
donner la direction à ce courier et de le munir de passcports.
L’Empereur a encore ajonté, que si V. M. voulait lui Gcrire,
du'alors ce courier-ci ponvait etre chargé de Ses commissions,