642 Kurfürst Friedrich Augußt III.
waren, übernahm General J. G. v. Zezschwitz d. ä. Aber die
Art, wie sich die sächsische Regierung jeden Schritt vorwärts
einzeln abdringen ließ, spiegelte deutlich den Widerwillen ab,
mit dem sie in den Krieg ging. Die Truppen blieben vor-
läufig in ihren Garnisonen stehen und es bedurfte eines per-
sönlichen Ansuchens des Fürsten Hohenlohe, damit sie wenigstens
regimenterweise concentrirt wurden. Diese Stimmung wurde
durch die französische Diplomatie, die sich darin gefiel Sachsen
als die von Preußen verführte Unschuld hinzustellen, geschickt
genährt. Der politischen Haltung Sachsens legte damals Na-
poleon noch sehr geringe, desto größere Wichtigkeit seiner
militärischen Bedeutung für den bevorstehenden Feldzug bei 7).
Laut, um gehört zu werden, beklagte Durand den Kurfürsten,
daß er sich zu Maßregeln entschließe, welche den Kaiser gegen
ihn aufbringen und nothwendig für Sachsen verhängnißvoll
1) Napoleon an Talleyrand, 12. September: „Fuites connaitre à
mon ministre à Dreade . . . que mon intention n’'est pas de laisser
violer le territoire de la Sale, qu’il doit s'en expliquer dans oe sens
avec le cabinet de Dresde; due je ne souffrirai pas que, soit due la
Sare veuille se déclarer indépendante, ro)aume de Sare en réunissant
à sa Couronne les princes de sa Maison, soit qu’elle veuille faire par-
tie de la Conféderation du HRhin ou de celle du Nord, elle soit in-
fluencée d’'aucune manière, mais ce que je demande, C'iest, qu’'elle ne
fasse aucun armement, duc les Prus’es wentrent point sur son terri-
toire; car à la premieère entrér en Saze M. de Laforest a ordre de
duitter Berlin et la guerre cst déclarde; due lui-meme nlors fern
comprendre, qdu'’il ne peut rogarder cet évé#oment qdue comme un acte
d’hostilité de la Saze contre la France, qdue dans les circonstances
Prósentes il doit parler avec benucoup de douceur, tächer do captiver
la Sa##t, si on lui demando Conncil, dirc, Juco lu Suro doit etro
indépendante sous In protoction de ln France, de I'Autriche, de la
Russie et de la Prusse, rGunir à cllo les princes de sa Maison et 86
déclarer royanme de Saze; qu’elle aura 2,600000 habitants et qwelle
sera aussi considerable que le royaume de Susde. — II ne doit rien
mettre par Ccrit mais parler avec donceur; car, après tont, je wat-
tache point à ces affaires une importance majeure; ce qui m’interesse
beaucoup, ciest que la Sare n'arme pas, que les Prussiens n'entrent
pas en Sazc.“ Correspondance de Napolcon XI, 173.