Full text: Deutsches Kolonialblatt. XXVII. Jahrgang, 1916. (27)

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Die im vorstehenden berührten Schwierig- 
keiten und Hindernisse aller Art, die der Kongo- 
staat Kaufleuten und Unternehmern jeder Natio- 
nalität, die nicht zu dem engen Kreis derjenigen 
gehörten, die besondere persönliche Beziehungen 
und gemeinschaftliche Geschäftsinteressen mit dem 
Souverän des Kongos verbanden, in den Weg zu 
legen verstand, um sie am Erwerb von Land- 
eigentum und Ausübung eines legitimen Handels 
im Kongogebiet trotz der Berliner Akte zu hin- 
dern, sind ja im allgemeinen bekannt. 
Es hat aber doch ein gewisses historisches 
Interesse, aus den Brüsseler Akten zu verfolgen, 
wie man hierbei im einzelnen verfuhr. Besonders 
aber, weil hierbei erhellt, daß auch in diesen 
Fragen alles von dem Kongosouverän höchst per- 
sönlich geleitet wurde, daß alle Anweisungen und 
Entscheidungen auch in diesen Dingen von ihm 
selbst ausgingen, und daß der Staatssekretär und 
der Generalgouverneur in Boma nur die willfäh- 
rigen Vollzieher des königlichen Willens waren. 
Ein besonderes typisches Beispiel hierfür aus 
den Dossiers bietet die Alfaire Pearce 
(Dossier 39. Conférence de Berlin 10—10. 
Liberte commerciale au Congo). 
Eine Aufzeichnung des Chevalier de Cuve- 
lier für den König gibt über die Vorgeschichte 
dieser Sache Aufschluß. 
Le Ministre d'’Angleterre, dans une visite 
faite au Departement des Affaires Etrangeères 
été chargé de poser les questions suivantes: 
1) Dans quelles parties de I’Etat Indép. du 
Congo est-il aecordé des baux de terres aus 
Strangers? 
2) Les conditions auxquclles sont uccordés 
de tels baux se trouvent-elles réglementées? 
3) L'exception existant pour le district du 
Lualaba-Kasai, on il n’'stait plus donné de 
baufx, est-telke encore maintenue? 
Le Ministre est, parait-il, amené à se ren- 
seigner sur ces points à la suite des demandes 
kaites par un certain M. Pearce, Alfred, res- 
sortissant anglais. Ce M. Pearce lui a signald 
due ses demandes en location de terres dans 
le Haut-Congo n'avaient pas 6té accueillies par 
Etat et quc, en dehors des sociétés dui avnient 
Oobtenu des concessions, les particuliers étaient 
(lans I’impossibilité de Sinstaller lans le Haut- 
Congo, ce qui rendait illusoire la liberté du 
Ccommerce. 
J'ai éCvité d’entamer en ce moment avec 
M. Phipps (dem englischen Gesandten) une dis- 
cussion sur ce point ct jai ajourné une 
réponse. " 
Le nommé Pearce dont il s'agit est l’agent 
dece groupe anversois Hertogs-Tieman-Hau- 
  
zeur, qui a fait déj à de multiples démarches 
auprös de I’Etat ct du Baron Goffinet pour 
obtenir des terres dans le Haut-Congo en vue 
de 8' livrer à la récolte du ecautchouc. II leur 
a été répondu par des fins de nonrecevoir. 
Ils sont revenus à la charge, invoduant 
I’Acte de Berlin, et faisant entendre du'a delaut 
de bon vouloir de I’Etat, leur groupe s'’associc- 
rait à de puissantes maisons anglaises et alle- 
mandes. 
Aujourd’hui, ils mettent en avant leur agent 
en utilisant sa qualitée de sujet anglais pour 
interesser un ministre étranger à leurs pré- 
tentions. 
A la date du 4 novembre 1900, A. Pearcc 
adressait de Lucho au Gouverneur-Général au 
nom des groupes qduil représentait une de- 
mande de location, avec option Tachat de par- 
celles de terres situdes à Lucho et à Mundu, 
chacune d’une superficie de 1500 dm, destinées 
à T’établissement de factories commereiales 
pour l’achat de produits indigéèncs. 
Le Gouverneur-Général lui répondait, le 
26 novembre, „du’'il n’est provisoirement plus 
mis de terres à la disposition du public dans 
le district du Lualaba-Kasai ct due partant les 
requctes ne pouvaient ötre prises en conside- 
ration“. 
Le 10 avril 1901, M. Pearce en prenant note 
de ce qu'’il n'est provisoirement plus mis de 
terres à la disposition du public au district du 
Lualaba-Kasai, demande, si cette mesure 
s’iStend à tous les districts et si non dans quels 
distriets le public peut obtenir actuellement 
des terres en location pour T’etablisscment des 
lactories ayant pour but le commerce du caut- 
chouc. Réponse du Gouverneur-Général du 
6 mai 1901: „J'ai Phonneur de porter à votre 
connaissance due sauf dernières nouvelles dont 
je n’'aurais pas encore été avisé, le Gouverne-- 
ment continuc à cxaminer les demandes qui lui 
sont soumises pour l’obtention à bail de par- 
Celles de terres comprises dans les centres 
urbains situés dans le Haut-Congo à Pest de la 
rivière Lukunga, affluant du Stanley Pool, ex- 
ception provisoirement faite, comme vous le 
savcz, pour le distriet du Lualaba-Kasai.“ 
L correspondence rappeldée ci-dessus laisse 
croire qu'un régime spécial en ce qui concerne 
les locations de terres est applicable au district 
du Lualaba-Kasai et expliquc la troisième 
duestion du Ministre d’Angleterre. 
Or, il n'’en est vrai; le district du Lualaba- 
Kasai est placé sous le méme régime due tous 
les autres distriets du Haut-Congo. Dans 
aucun d'’eux 1’Etat n'y donne actuellement plus 
de terres en location, et ce quc le Ministre ercoit
	        
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