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Die im vorstehenden berührten Schwierig-
keiten und Hindernisse aller Art, die der Kongo-
staat Kaufleuten und Unternehmern jeder Natio-
nalität, die nicht zu dem engen Kreis derjenigen
gehörten, die besondere persönliche Beziehungen
und gemeinschaftliche Geschäftsinteressen mit dem
Souverän des Kongos verbanden, in den Weg zu
legen verstand, um sie am Erwerb von Land-
eigentum und Ausübung eines legitimen Handels
im Kongogebiet trotz der Berliner Akte zu hin-
dern, sind ja im allgemeinen bekannt.
Es hat aber doch ein gewisses historisches
Interesse, aus den Brüsseler Akten zu verfolgen,
wie man hierbei im einzelnen verfuhr. Besonders
aber, weil hierbei erhellt, daß auch in diesen
Fragen alles von dem Kongosouverän höchst per-
sönlich geleitet wurde, daß alle Anweisungen und
Entscheidungen auch in diesen Dingen von ihm
selbst ausgingen, und daß der Staatssekretär und
der Generalgouverneur in Boma nur die willfäh-
rigen Vollzieher des königlichen Willens waren.
Ein besonderes typisches Beispiel hierfür aus
den Dossiers bietet die Alfaire Pearce
(Dossier 39. Conférence de Berlin 10—10.
Liberte commerciale au Congo).
Eine Aufzeichnung des Chevalier de Cuve-
lier für den König gibt über die Vorgeschichte
dieser Sache Aufschluß.
Le Ministre d'’Angleterre, dans une visite
faite au Departement des Affaires Etrangeères
été chargé de poser les questions suivantes:
1) Dans quelles parties de I’Etat Indép. du
Congo est-il aecordé des baux de terres aus
Strangers?
2) Les conditions auxquclles sont uccordés
de tels baux se trouvent-elles réglementées?
3) L'exception existant pour le district du
Lualaba-Kasai, on il n’'stait plus donné de
baufx, est-telke encore maintenue?
Le Ministre est, parait-il, amené à se ren-
seigner sur ces points à la suite des demandes
kaites par un certain M. Pearce, Alfred, res-
sortissant anglais. Ce M. Pearce lui a signald
due ses demandes en location de terres dans
le Haut-Congo n'avaient pas 6té accueillies par
Etat et quc, en dehors des sociétés dui avnient
Oobtenu des concessions, les particuliers étaient
(lans I’impossibilité de Sinstaller lans le Haut-
Congo, ce qui rendait illusoire la liberté du
Ccommerce.
J'ai éCvité d’entamer en ce moment avec
M. Phipps (dem englischen Gesandten) une dis-
cussion sur ce point ct jai ajourné une
réponse. "
Le nommé Pearce dont il s'agit est l’agent
dece groupe anversois Hertogs-Tieman-Hau-
zeur, qui a fait déj à de multiples démarches
auprös de I’Etat ct du Baron Goffinet pour
obtenir des terres dans le Haut-Congo en vue
de 8' livrer à la récolte du ecautchouc. II leur
a été répondu par des fins de nonrecevoir.
Ils sont revenus à la charge, invoduant
I’Acte de Berlin, et faisant entendre du'a delaut
de bon vouloir de I’Etat, leur groupe s'’associc-
rait à de puissantes maisons anglaises et alle-
mandes.
Aujourd’hui, ils mettent en avant leur agent
en utilisant sa qualitée de sujet anglais pour
interesser un ministre étranger à leurs pré-
tentions.
A la date du 4 novembre 1900, A. Pearcc
adressait de Lucho au Gouverneur-Général au
nom des groupes qduil représentait une de-
mande de location, avec option Tachat de par-
celles de terres situdes à Lucho et à Mundu,
chacune d’une superficie de 1500 dm, destinées
à T’établissement de factories commereiales
pour l’achat de produits indigéèncs.
Le Gouverneur-Général lui répondait, le
26 novembre, „du’'il n’est provisoirement plus
mis de terres à la disposition du public dans
le district du Lualaba-Kasai ct due partant les
requctes ne pouvaient ötre prises en conside-
ration“.
Le 10 avril 1901, M. Pearce en prenant note
de ce qu'’il n'est provisoirement plus mis de
terres à la disposition du public au district du
Lualaba-Kasai, demande, si cette mesure
s’iStend à tous les districts et si non dans quels
distriets le public peut obtenir actuellement
des terres en location pour T’etablisscment des
lactories ayant pour but le commerce du caut-
chouc. Réponse du Gouverneur-Général du
6 mai 1901: „J'ai Phonneur de porter à votre
connaissance due sauf dernières nouvelles dont
je n’'aurais pas encore été avisé, le Gouverne--
ment continuc à cxaminer les demandes qui lui
sont soumises pour l’obtention à bail de par-
Celles de terres comprises dans les centres
urbains situés dans le Haut-Congo à Pest de la
rivière Lukunga, affluant du Stanley Pool, ex-
ception provisoirement faite, comme vous le
savcz, pour le distriet du Lualaba-Kasai.“
L correspondence rappeldée ci-dessus laisse
croire qu'un régime spécial en ce qui concerne
les locations de terres est applicable au district
du Lualaba-Kasai et expliquc la troisième
duestion du Ministre d’Angleterre.
Or, il n'’en est vrai; le district du Lualaba-
Kasai est placé sous le méme régime due tous
les autres distriets du Haut-Congo. Dans
aucun d'’eux 1’Etat n'y donne actuellement plus
de terres en location, et ce quc le Ministre ercoit