Full text: Deutsches Kolonialblatt. XXVIII. Jahrgang, 1917. (28)

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fiel, wie ihm seine Freunde sofort vorausgesagt 
hatten. Denn er hatte den Schleier von einer seit 
1904 von der Kongoverwaltung getroffenen Ein- 
richtung gezogen, die dazu diente, die öffentliche 
Meinung im In= und Ausland in einem dem 
Kongostaat günstigen Sinn zu beeinflussen. Sie 
unterstand der Leitung des Generalsekretärs Lieb- 
rechts. Ihre Geschäfte führte neben dem Pro- 
sessor Rolin der spätere Chef de division im 
Kolonialministerium F. Goffart. 
Das Bureau cle la Presse oder Bureau de 
Législation comparée, wie seine Bezeichnung nach 
außen hin lautete, arbeitete mit erheblichen Mit- 
teln aus den jeder öffentlichen Kontrolle entzoge- 
nen Fonds des Kongostaates. Im Jahre 1905 
standen ihm mindestens 127.000 Fr. zur Ver- 
fügung. Es hatte seine Vertreter und Freunde 
in Deutschland, England, Frankreich, Italien, 
Osterreich und in den Vereinigten Staaten. Schon 
in einem der Artikel der „Dernière Heure“ war 
von ihm gesagt: „C'est le symbole de ce Congo 
dui ne s'’est occupé de la Belgiquc quc pour 
frapper à sa Caisse et la Ptapper # par des 
moyens exempts de toute élégance. Ciest le 
Imbole de cette hypocrisic rouée qui, sous jour 
de combler la Belgique de bienfaits, de 
travaux, de fondations, se propose à lui ceder 
une colonie, dont il ne reste rien ou presque 
rien, partagée du'elle a é6té en larges con- 
cessions entre tous les amis de la camarilla.“ 
Zum Gegenstand einer breiteren öffentlichen 
Erörterung wurde das Presseburean aber erst, als 
die Brüsseler Zeitung „Le Patriote" auf Grund 
von authentischen Dokumenten und Faksimile- 
QDuittungen von Geldempfängern am 10. August 
1908 die Angelegenheit erneut zur Sprache brachte 
und der Deputlerte E. Royer in der belgischen 
Kammer bei Gelegenheit der Diskussion der über- 
nahme des Kongo durch Belgien am 18. August 
eine Interpellation einbrachte, über die am 19. 
und 20. lebhaft verhandelt wurde. 
NRoyer wies zunächst auf die Vorkommnisse 
beim „Petit Bleu“" hin und führte dann aus, daß 
im Nordamerika ein Pressebureau durch den 
Kongostaat von einem polnischen Juden Ko-- 
walsky unterhalten werde, dem de Cuvelier 
scrieb: „La mission du Colonel (1) Kowalsky) 
est Oécluirer les sénatcurs ct membres du 
Congres et de les empeöcher de voter des résolu- 
hions deéfavorables à notre cause. II nc 
brononccra des discours en public du’rapreès 
en avoir référé au Ministre de Belgidue (M. 
Voneheur). M. Wack (iournaliste rétrihue 
bar I’Etat du Congo) continuern sa boseogne 
  
dans la presse et plaidera la cause de l’Etat 
dans des pamphletes. Il agira non eomme un 
employé de I’Etat, mais plutöt comme un pu- 
bliciste impartial. Le mot est admirable. 
Quels comédiens et quels coquins. Voyez-vous 
cet employés de I’Etat qui, sur les ordres de 
T’administration congolaise, doit agir comme 
un publiciste impartial.“ 
„Si le Gouvernement américain, continue 
M. de Cuvelier, ne fait aucune déclaration 
muisible à I’Etat du Congo, si le Congrès amé- 
ricain ne vote aucune résolution défavorable 
avant la fin de la session, Ie Colonel Kowalsky 
recevra une gratificaltion de 100 000 fes. II 
faut croire quc ’on fut satisfait des services 
de ce monsieur, car au lieu de 100 000 fes. on 
lui en donna 225 000 fes.“ 
De son coté, le Colonel Kowalsky kut tres. 
content de I’Etat Indépendant et dans un 
accès de risme, il écrivit au Roi: „Mainte-- 
nant tout est pour le mieux. Vous étes consi- 
déré comme le plus sage et le plus capable des 
souverains d’Europe.“ II oubliait (MW’ajouter: et 
le plus vertueux. 
Nachdem der Deputierte von Tournai-Ath so 
die einzelnen vom „Le Patriote“ an das Tages- 
licht gebrachten Dokumente durchgegangen hatte, 
fuhr er fort: II résulte de ces documents duec 
le bureau de la presse, indépendamment de 
son Ssiöge HPrincipal de Bruxelles (qualifié 
bureau de législation comparée) et indépen- 
damment de ses agences aux Etats-Unis et en 
Angleterre, entretien une Agence à Munich. 
A. Le gouvernement belge avait-il connais- 
sance du röle joué par son consul général à 
Munich et par ses consuls généraux à Cologne 
et à Frankfort? 
B. Admet-il duc les dits agents s’engagent 
moyennant rémunération à faire de D’agitation 
dans I'’Empire allemand pour Compte de 
I’Etat du Congo? 
C. Le Gouvernement admet-il qu’après I’an- 
nexion, le Roi consacre tout ou partie du 
fonds spécial de 50 millions à subsidier ou 
entretenir sous duclquc korme ou dénomination 
duc cc soit, des burcaux de la presse en Bel- 
Eiquc ou à T’etranger? 
Der verantwortliche Minister des Auszeren, 
Davignon, gab folgende nichtssagende Ant- 
wort: 
„Parmi les agents du servicc consulaire 
cites ldans la qucstion, un scul, le consul gené- 
ral à Cologne, M. Cartuyvels, appartiont à la 
Carrière consulaire rétrihuce. II a 6t6 autorisé 
à lair#parti (’un comité constiué en Alle- 
magne pour savoriser les études coloniales 
fricaines et faire connaitre Voeuwre accomplie 
au Congo par I'’Etat Indépendant. M. Ben-
	        
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