576 Aus den französischen Correspondenzen
qu'il avait nvoye en Hongrie, Pavait absolument é6puisé. Je l'ai prié
de tenir un langage tout contraire aux ministres d'ici, il dit que le
ministre de Prusse à Munich en usait à sa cour avec une réserve
extreème.
V. Vorläufiges Einverständniß.
Amelot à Valori. Versailles. 20 Ferr.
Vous pouvez assurer des aujourd’hui le roi de Prusse qu'au moment
#nc le rol, notre maitre, sest déterminé à faire avec lui un traité
'alliance dans les conjonctures présentes il en a connu toute I’étendue
et toutes les conséquences. L'Electeur de Bavière sera soutenu et sera
mis incessament en état d'appuyer ses droits d'’une maniere plus efficace
due par des éCcritures. Le roi consent meme qu’il en scit fait un article
xpres dans le traité. Le roi d'Espagne prend ses mesures pour agir au
Pplutöt en Italic conjointement avec le roi de Sardaigne. On trouvers
des arrangements pour garantir la Basse-Silésie et vrous verrez dans un
nouvel article secret cy-joint la manière dont on pourrait stipuler cette
garantie en y laisan entrer I’Electeur Palatin pour la rendre encore
plus solide. S. M. attendra cependunt la réponse du roi de Prusse,
avant de publier * olanenl
Amelot à Valori. 22 Ferr.
Les points principaux pour le roi de Prusse sont la garantie de la
Basse-Silesic, les diversions en sa faveur, et les secours à I’Electeur de
Bavière. Tous ces objets sont remplis autant qu'ils peuvent T’éetre au-
jourd'’hui par les engagements que veut bien prendre S. N.
Valori. Schweidnitz. 15 Mars.
J’'ai vu le roi de Prusse à cheval, qui venait de chercher lui-meme
son régiment. II me reçgut on ne peut pas mieux ct m'ordonna de diner
avec lui. Un peu avant de se mettre à table il me dit qu’il savait que
je n'avais que de bonnes nouvelles à lui dire, qu'il m'avouait du'il
#D’était pas tranquille du cöté de la Russie, que malgré son alliance avec
elle, cctte puissance était à la veille de lui manquer et lui avait fait
dire qu'selle ne pourait se dispenser de suivre les impressions et le
Parti que prendrait le roi d’Angleterre. Après diner à 4 beures je re-
tournai et après avoir attendu seul dans P’antichambre jusau'à 5 il y
est venn lui-meme et j'ai eu I’honneur d'’etre en conversation avec lui
plus d'une grosse heure. Le roi dit: Je vous avoue que je suis sen-
sible à la bonne gräce avec laquelle le roi s'est porté me faire plaisir
et comptez duil tronvera en moi un ami reconnaissant. Les Auglais
ont eu des alliés et c'est toujours avec leur refrein ordinaire qui est
de brecher I’ambition de la France et leur envie de dominer partout.