578 Aus den französischen Correspondenzen
VI. Friedrich in seinem Lager.
Extrait G#’'une depache du Mal de Belle-isle à M’ Amelot.
Au ramp de Molwitz. 27 Avril 17411.
Le roi m’a quitté à unc heure ahpres midi, pour aller donner Tordre,
car ce Per commande non-sculement son armeée dans toutes les choses.
essentielles, commce le feroit un simple gendral, mais il en fait toutes.
les antres fonctions principales. outre qu’il est campé commec je l'ui dit
ci-dessus sous des tentes dans le centre de son camp, Cest lui qui donne
tous les ordres, et dui entre dans tous les détails, que fom dans nos
armées le maréchal des logis de la cavalerie et le major géndral, il sc
mele aussi des subsistances, de Tartillerie et du gónic, c'est lui qui a-
form le projet d'attaquc de Briceg. II se levye à 4 heures du matin,
monte à cheval, ct parcourt de la droite à la gauche tous les postes
ct emours de son camp. II donnc lui-meme les ordres ct instructions
à tous les officiers genéraux ou particuliers, qdu’il envoie en détachement;
c'est à lui, à qui tous ceux qui reviennent de la guerre rendent compte.
On lui amene de méme tous les déserteurs et espions qu’il interroge
ainsi due les prisonniers; jen ai été le temoin, hier au soir et le ma-
tin: ce prince est botté depuis qu’il sc lre jusques à ’heure à la duelle
i se couche, et vétu d’un habit unisorme bleu distingue seulement par
son ordre et par une Cpaulette un peu plus riche que celles de ses ad-
judants. »
LepkinccGuillmnncsotjkkdrc,ettouslcsautkcsqcicj’aioommås
quoiqu’oi"ficicksSchick-anyn’ont(l’autkcslmbitsqucleurssunifokmesqui
soutcxpressivemeatsimples,etleslmbitssjcourtquskessekablent
plutdtätlcsvcsteszladiscipliae,lasuhorclinationctl’exactitudcsom.
potsssöcsixutitcldegkå,quequelqucpkcsvcnuquejckusseJcckenamis
qu’uncitlecimpakkaite;Mkletlucdellolstoin,premieklieuteoanth
nömldcsonarniåcm’ackit,qu’ilkösidaitsmoisdcPunnöcdsonkös
gimeotctill’s,con(1uitdepuisKönigsbcrgjusquesansilösicjonkpar
jour, comme un simple colonel; et je viens de voir un autre lieutenant
général de la cavaleric qui vient d'’er user de meme avec son régiment
à la tete du quel il est entr dans le camp. L'on peut juger du degré
ou est portée ’exactitude des officiers subalternes par cellc des géné-
raux ct des Pe’“ et du propre frèrc du roi qui sert commc le dernier
olücier de Parmée; à l’égard des troupes, elles sont d'une si grande
beaumté d’'elévation, que cela est presqu’ incroyable, je me réserve de
faire un detail du servicc, de la discipline et autres parties militaires
de cette armée à M’ de Breteuil, lorsque j#en aurai encore une plus
Parfaite connaissancc, y ayant plusicurs choses utiles à prendre, dont je
suis persnadé que le roi sera bien aise d’'etre informé.
Apros Pordre donnd le roi de Prusse est revenn dans sa petite
chambre à coucher, on il a fait servir une table de 12 couverts, à cause
du mauvais temps, car ordinairement il dine dans une grande tente od