XXIX. Europäische Politik des Zaren Nikolaus. 761
Diesen Bericht übersendete der Kaiser dem Großfürsten-Thronfolger und schrieb
darunter: „Hier hast Du meinen Rechenschaftsbericht für 25 Dienstjahre. Gebe Gott,
es möchte mir gelingen, Dir Rußland so zu übergeben, wie ich bestrebt war, es hinzu—
stellen: stark, selbständig, wohltätig — uns zum Heil — niemand zum Übel.“ — Der
Ausdruck „Dienstjahre“ war ein Lieblingswort des Zaren, nach dem Vorbilde König
Friedrich Wilhelms I. Mit den Worten „ich habe Dienst“ pflegte er fremde Besucher
zu entlassen. — Beiläufig ergibt sich aus dieser Denkschrift auch, daß die deutschen
Patrioten vollkommen im Rechte waren, wenn sie die Tage von Warschau und
Olmütz als einen Triumph Rußlands und eine Demütigung Preußens betrach-
teten. — —
Minder wichtig, aber auch bedeutsam für russische Weltanschauung ist eine Denk-
schrift Brunnows für den Zaren v. J. 1838, woraus ich hier noch einige Stellen abdrucke.
(Sie ist nicht identisch mit dem V. S. 527 erwähnten Apereu général.)
Considérations générales sur les principes dui servent de base à notre poli-
tique 1838.
1. La politique de IEmpereur peut se résumer en trois mots: „noli me
tangere!“
7. Le ministère Whig, parvenu au pouvoir, a cru qdue pour se maintenir
il w’avait Tautre parti à prendre qdue de s'unir au Gouvernement Francais.
Gest cette grande erreur du ministre Anglais qui a doublé le mal causé
par la révolution de Juillet. Par 1à, tout le systéme politique de I’Europe s’'est
trouvé complétement dérangé. Les relations des états ne se règlent plus d’aprés
leurs vrais int Eréts, mais d’après les Smpathies de l’oepinion publique.
Ainsi, IEurope s'est diviséce en deux camps.
D’aprés cela, VEmpereur, au lieu de fonder ses espérances sur LPAngleterre
dui nous échappe a pensé du’'il fallait avant tout sauver ce qdui nous reste de
I1 Alliance.
II a reconnu, du’'en retirant son appui à I Autriche et à la Prusse, il avait
fait précisément ce due desirent nos adversaires. Maintenir entre nous et la
France cette barrière morale, formée par des puissances amies et par des mon-
archies solidement fondées sur des principes analogues aux nötres, voild quel est
Tintérét véritable, Pintérét permanent de la Russie.
11. On dirait qu'’Elles nous aimeraient davantage, si elles sentaient moins
vivement combien nous influons sur leur position.
IIs nous croient toujours disposés à les précipiter dans une guerre, dont
ils seraient exposés à ressentir les premiers effets et dont üs redoutent les con-
séduences. Cette crainte s'est manifestée surtout à Berlin.
En 1833, I’attitude passive de la Prusse dans les affaires de Hollande faisait
Tobjet de mes entretiens avec M. Ancillon.
„ Que voulez-vous, me dit-il, nous ne pouvons pas changer de conduite,
nous ne pouvons pas risquer de nous mettre en guerre avec la France, à moins
due cette guerre ne devienne une affaire nationale pour nous. Nous ne pouvons
pas Pentreprendre tant qdue Topinion publique ne la soutiendra point.“
13. Les trois Cabinets alliés, dans leurs réunions successives de 1833 et
835 ont résolu de ne pas s'ingérer dans les affaires intérieures de la France
duelque regrettables qu’elles puissent étre, mais de ne point tolérer non plus
due celle-ci dépasse par une aggression duelconque les limites qui lui sont pré-
scrites, ni qu’elle protege en dehors les doctrines subversives dwelle renferme
dans son sein.
15. S'’il survient une difficulte en Italie, en Suisse, en Allemagne, notre
cabinet ne se trouve pas dans PTobligation de se prononcer le premier. II laisse
aux cours de Vienne et de Berlin le soin de prendre T’initiative.