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ment coucher, parceque l'infanterie et les chevaux de l'ar-
tillerie sont si fatigués q'ils n'en peuvent plas. Je vous en-
voye deux lanciers lithuaniens pour avoir de vos nouvelles,
et d'apprendre si vous croyez pouvoir vous maintenir pen-
dant la journde de demain à Ghloubokoe, parcedque si ccla
se Pouvait, je partirai à quatre heures du matin par Por-
PFlichtc pour vous rejoindre demain au soir. Si vous ne
croyez pas pouvoir tenir demain dans la journée à Ghlou-
bokoe, je marcherai par Boiard sur Daniclowitschi; donnez
moi donc Monsieur le général, par les porteurs de celle-cki,
dui ont Hordre d’élre ici à minuit le plus tard, des nouvel-
les de votre position, de votre force, de la position de Len-
nemi, ct de ce que vous savez de sa force.
J’'ali PThonneur de vous saluer avec une considration
distinguce.
signe Le général
Comte de Wrede.
Zur Beilage 16.
Le gnéral Fiuvier au genéral Comfe de T’réde.
à GChloubokoe le 27. Octobre à 3 heures du soir.
Monsieur le général!
Votre depeche me parvient une heure aprs due mon
mouvement de retraite est commencc. Monsieur le colonel
Treuberg a dd vous instruire duc je n’ai pas un seul homme
de l’armee française ct 200 et duclques hommes bavarois dui
sulvent mon mouvement jusqu'au parc de votre reserve;
les cosaques sont deja à Pentour de notre höpital; je ’en
connais pas le nombre; mais un régiment a couche avant-