180 XVII. Der Dreibund.
Vous savez due j’ai eu la grande satislaction de revoir
TImpératrice et de pouvoir lui exprimer verbalement mes
vœux lervents pour sa santé, due j'ai trouvée meilleure, gräce
à Dieu, due je ne m'y attendais. .
’qJ y Guillaume.
Die Antwort des Zaren Alexander lautete:
Livadia, le 2/14 Novembre 1879.
Mon cher Oncle et ami,
Je ne saurais assez Vous remercier pour Votre lettre du
4 Novembre qui vient de me parvenir. En y joignant le
texte du mémorandum, signé à Vienne, Vous m'avez donné
une nouvelle preuve de Votre cordiale franchise et avcz
pressenti le besoin de mon cœur d'écarter de nos rapports
jusqu'au moindre semblant du doute.
II est certain que le voyage du Prince de Bismarck à
Vienne, suivi de la conclusion de Tacte précité, semblait en
dueldue sorte servir de cContrepoiJds à notre entrevue
d’Alexandrowo et ne pouvait dque produire une impression
Pénible, de nature à dérouter opinion publique. Ma confiance
Personnelle ne s'’en est point émue et je suis heurenx de con-
stater aujourd’hui due cette transaction politigue ne contient
absolument rien de contraire à mes verux. Elle tend à
consolider la puissance de la Grande-Allemagne à la réunion
de laquelle jai applaudi, et elle cherche à liquider pacifiquement.
les stipulations du traité de Berlin, dont la fidele exécution
n'a jamais cessé d’étre la base de ma politique.
Jadhere donc pleinement aux principes Conçus dans le
mémorandum due Vous avez bien voulu me communiquer et
en m’'asscciant ainsi à l’accord établi entre IAllemagne et
I’Autriche, j’aime à y voir le retour à cette parlaite entente
des trois Empereurs, dui, Comme Vous Tobservez avec tant de
justesse, a rendu les plus grands services à IEurope.
Vous W’ignorez pas d’ailleurs, mon cher Oncle, combien
’étais prét aller au devant de Ccette entente, et mes efforts.
d'y arriver par une entière communauté de vue entre nous
doivent Vous eétre Cconnus. Afin de faciliter les rapports dui